Des images et vidéos ayant circulé sur les réseaux sociaux font état du vandalisme de la résidence de Jean-Marc Kabund-A-Kabund, 1er vice-président de l’Assemblée nationale, à Kingabwa, quartier situé dans la commune de Limete, à Kinshasa. Qui sont à la base de ce forfait ? Quelles sont les raisons de leurs actes ? Que doit faire la justice pour que ceci ne se reproduise plus ? A toutes ces questions, les commentaires vont dans tous les sens, d’autant plus qu’il n’y a pas de version officielle jusque-là.
Mais après recoupement des informations et en tenant compte d’une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, on peut facilement apercevoir un militaire de la Garde Républicaine, en train d’être désarmé sur l’avenue des Poids lourds par les éléments de police commis à la sécurité du président intérimaire de l’UDPS. Etaient-ils qualifiés à désarmer un militaire qui relève du reste de la présidence de la République ? Pourquoi n’ont-t-il pas pensé se référer à la justice ou à la Police routière, s’il y avait réellement infraction ou contravention routière ?
Pouvons-nous dire que le vandalisme de la résidence de JM Kabund est la conséquence de l’humiliation subie par un militaire de la Garde Républicaine ? Qu’à cela ne tienne, constatons seulement qu’un jour après le désarmement du militaire de GR, soit dans la nuit du 12 au 13 janvier 2022, les réseaux sociaux, toujours eux, ont annoncé le vandalisme de la maison du président Kabund, dans la commune de Limete.
Selon des images et vidéos rependues sur les réseaux sociaux, on voit une maison en sens dessus-dessous : les livres renversés dans les carreaux, des ustensiles de cuisine par terre, …vraiment un climat de chaos dans cette résidence.
Même si personne ne sait dire à ce jour s’il s’agit de quels Gardes Républicaines qui ont vandalisés la maison de Jean-Marc Kabund, l’on a seulement appris par la suite que certains combattants de l’UDPS se sont constitués volontairement en bouclier humain, pour prévenir et contrer une autre attaque. De leur côté, d’autres combattants ont condamnés l’acte posé par la garde du 1er vice-président de l’Assemblée nationale.
Mais tous ces incidents qui se déroulent en pleine capitale devraient interpeller plus d’une personne et être encadrés, pour éviter tout débordement. Et ce, d’autant plus que Kinshasa est une ville pacifique. On ose croire que la justice devra s’y pencher, pour éviter que n’importe quel Congolais ne se rende justice.
Sinon, dans cette ville cosmopolite de Kinshasa de plus de 15millions d’âmes, c’est la Police de circulation routière qui est compétente pour réglementer la circulation sur les routes. Il ne revient donc pas à une autorité, qui qu’il soit, de se muer en son propre policier de roulage. Soulignons ici que ceux qui ont des cortèges sont exemptés, parce que c’est la Police elle-même qui prend les dispositions pour libérer la route. Mais en cas d’embouteillages, tout le monde doit prendre patienter.
La Rdc ayant quitté la vengeance privée vers une justice moderne, toute victime de bavures policières ou militaires devrait porter son affaire devant l’Auditorat militaire, plutôt que de se rendre justice. Dans ce contexte, si chacun d’entre nous devrait prendre instamment sa revanche sur l’autre, imaginons un peu ce que deviendrait la société congolaise !
Peut-être que c’est aussi le moment de tirer les oreilles aux uns et aux autres, pour savoir qu’on ne s’attaque pas aussi avec une facilité déconcertante à la Garde Présidentielle, symbole de protection par excellence de l’institution Président de la République !
Disons qu’après le vandalisme de la résidence de Jean-Marc Kabund, président ai de l’UDPS, certaines vidéos montrent ce dernier accompagné de quelques éléments de la Police. Espérons que les enquêtes seront menées pour démasquer les auteurs et dévoiler les raisons inavouées de cet acte qui s’apparente à de la vengeance.