Devant une commission relations extérieures du Sénat avide des informations sur l'état actuel du ministère des Affaires étrangères et sur l'accompagnement du mandat du chef de l'État à la tête de l'Union Africaine, deux heures ont suffi à Christophe Lutundula, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères pour étancher la soif des sénateurs conduit par la sénatrice Francine Muyumba présidente de la commission.
Toujours méthodique, le Vice-Premier ministre a brossé la situation financière avec les contentieux de nos ambassades, arriérés des salaires des diplomates d'une part et arriérés des loyers d'autre part. A ceci s'ajoute, les organisations internationales avec lesquelles nous ne sommes pas en règles de cotisation.
Une commission mixte, Budget, Finances et Affaires étrangères est mise en place pour évaluer et régler cette question qui ternit l'image du pays. La conférence diplomatique prévue sous peu se penchera sur ces questions aux fins des solutions durables. Christophe Lutundula s'est montré à la hauteur de la tâche lui confiée par la République, en rassurant les sénateurs des efforts qui sont consentis non seulement par lui, mais par tout le gouvernement pour la réussite du mandat du président de la République Félix Antoine Tshisekedi à la tête de l'Union africaine.
Comme Autorité budgétaire, le Sénat a un rôle important à jouer. Consciente, la présidente de la commission relations extérieures du Sénat Francine Muyumba a promis un soutien conséquent au VPM Christophe Lutundula dans l'atteinte de ces objectifs qui sont nobles pour la République.
Devant la presse, M. Christophe Lutundula, Vice-Premier ministre, ministre des Affaires étrangères a expliqué que la commission a organisé une séance d’audition qui nous a permis de passer en revue l’ensemble des questions, mieux l’ensemble des défis auxquels la République doit faire face au niveau de sa diplomatie.
« Nous avons aussi analysé les perspectives d’avenir. Ce qui est important, me semble-t-il, c’est l’esprit qui a régné lors des débats, c’est le fait qu’il a plu aux sénateurs de prendre l’engagement des bonnes choses qui sont faites au niveau du Gouvernement de la République, sous le leadership du président Tshisekedi. Et cela, conformément au mandat parlementaire dont ils sont investis », révèle-t-il.
A l’en croire, les sénateurs ont insisté que ça nous concerne tous. Ça concerne notre pays et notre peuple. « Nous tous nous avons reconnu qu’il n’y a pas de bonne diplomatie sans ressources. Il importe aux parlementaires d’analyser la question avec beaucoup d’attention et faire en sorte que les Affaires étrangères puissent être dotées des ressources conséquentes. Car, il n’y a pas de résultat sans ressources », dit-il.
Le patron de la diplomatie congolaise dit avoir reçu des conseils sur la nécessité de recentrer la représentation diplomatique, d’optimiser les ressources humaines à la centrale, de conduite de la politique extérieure qui fera qu’on nous respecte tant vis-à-vis de nos voisins, que des pays dans lesquels nous avons une amitié. Ils ont rappelé que dans cette lutte-là, c’est tout le monde qui est concerné.