Comme le contrat n’a été exécuté qu’à concurrence de 30%, le président de la République recommande un audit technique et financier, mettre fin au déséquilibre entre parties et créer une commission mixte Sino-Congolaise.
Au regard du Rapport fait par les Ministres en charge des Infrastructures et Travaux Publics et des Mines sur l’état des lieux d’exécution du contrat sino-congolais, le Président de la République a informé le Conseil que les Ministères concernés examinent, en étroite collaboration avec son Cabinet, les propositions formulées pour la suite de ce programme.
Il s’agit de la relance des grands travaux de reconstruction nationale en priorisant les infrastructures structurantes. Cela, en vue de favoriser l’éclosion d’activités socio-économiques porteuses de développement mais également d’appuyer éventuellement le programme de développement de 145 territoires du pays. Car, le contrat n’a atteint qu’un taux d’exécution de 30%.
Il y a aussi la nécessité de diligenter un audit technique et financier de la Sino-Congolaise des Mines (SICOMINES), et la mise en place d’un mécanisme assurant la transparence dans la gestion et le fonctionnement de cette entreprise.
Et ce, sans oublier l’urgence de mettre fin au déséquilibre entre parties, notamment par la révision de certaines clauses du contrat ou de convention de collaboration entre la RDC et le Groupement d’entreprises chinoises et du contrat ou de convention de la Joint-Venture SICOMINES.
Le Président de la République a saisi l’occasion pour rappeler au Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires Étrangères, l’urgence de mettre en place la Commission mixte Sino-Congolaise qui se penchera sur l’ensemble des sujets d’intérêts communs pour que désormais l’exécution des contrats se fasse dans une volonté mutuelle gagnant-gagnant.