A quelques jours du rendez-vous planétaire sur le climat, la COP 26, qui se tiendra à Glasgow en Ecosse du 01 au 11 novembre 2021, le Président de la République a tenu à rappeler que notre pays possède la deuxième plus grande forêt équatoriale du monde, près de 30 milliards de tonnes de carbone séquestrées dans les tourbières mais également une grande étendue de savane à reboiser.
Il a indiqué qu’une série d’actions devrait être menée en vue de permettre au pays de bénéficier plus facilement des fonds prévus à cet effet sur le marché international
Au sujet de contrats des concessions forestières, le Chef de l’Etat a souligné avoir été saisi de plusieurs plaintes concernant des irrégularités dans l’octroi de celles-ci. Les premières vérifications ont mis en évidence l’illégalité de nombreux contrats dont ceux signés en septembre 2020 qui attribuent, à une seule société, 6 concessions d’une superficie totale de 1.376.375 ha en violation de la loi. Car, l’alinéa 4 de l’article 92, de la loi n° 011/2002 du 29 août 2002 portant Code Forestier impose une limite maximale de 500.000 ha par entreprise.
Afin de sortir le pays de toute illégalité, il a demandé à la Vice-Première Ministre, Ministre de l’Environnement et Développement Durable de faire un état des lieux technique et financier de toutes les concessions forestières de la RDC, de suspendre tous les contrats douteux en attendant le résultat de l’audit, et d’en faire rapport au Gouvernement lors de la prochaine réunion du Conseil des Ministres.
Le Président de la République est aussi revenu sur les termes de sa communication faite lors de la 16ème réunion du Conseil des Ministres concernant la protection de l’environnement. Trois recommandations avaient été émises, a – t – il rappelé, afin de préparer la participation effective de la RDC à la Cop26. Il s’agit de : l’évaluation du programme d’un milliard d’arbres ; L’inclusion de la RDC dans le groupe d’observation de la terre (GEO) ; La préparation de la Contribution Déterminée au Niveau National (CDN) de notre pays afin de structurer les négociations notamment des fonds carbones pour la RDC grâce à ses efforts dans la stabilité climatique.
A deux semaines de la COP 26, a précisé le Président de la République, « il demeure impératif que ces questions puissent être vidées de leur substance sous la direction de la Vice-Première Ministre, Ministre de l'Environnement et du Développement Durable. »