Reçu mardi par le vice-ministre des Affaires étrangères Samy Adubango Awotho, l'ancien numéro 2 de la diplomatie congolaise Yves Kisombe n'est pas allé par le dos de la cuillère pour louer les vertus et la grandeur de celui qu'il appelle affectueusement frère et successeur. C'était à l'issue d’une audience qu’il lui a accordé et qui s'est inscrite dans le cadre d'une visite de courtoisie, entre les deux personnalités.
« Je suis en politique, je suis attaché à l'Etat, à la vie de la Nation. Et mon passage dans ce ministère de prestige qu'est le ministère des Affaires étrangères, ce grand ministère de souveraineté, au-delà du passeport diplomatique qui nous lie avec ce ministère pour toujours, il y a un intérêt pour les questions internationales, les questions africaines. C'est pour moi un plaisir et un honneur de faire cette visite surprise à l'un de mes successeurs, aujourd'hui le vice-ministre des Affaires étrangères l'honorable Samy Adubango, qui est un frère », a-t-il dit devant la presse.
Yves Kisombe témoigne, au demeurant, que le vice-ministre des Affaires étrangères est un homme de grande qualité qui a beaucoup d'humilité et d'ouverture d'esprit.
« C'est un leader dans ce pays, dans son électorat. C'est l'avenir du Congo des personnes comme Samy Adubango. Et je ne peux qu'exprimer ma satisfaction de la reconnaissance vis-à-vis du président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, et du Premier ministre Sama Lukonde, qui ont fait confiance à ce jeune leader, ce jeune élu congolais, cet élu de Mahagi. Et nous sommes, tous les coins du Congo, moi-même de Kinshasa et du Kongo Central, nous faisons la jonction des esprits pour l'avenir de ce pays, l'unité nationale c'est important. Et nous avons échangé avec le vice-ministre qui est aujourd'hui dans ce gouvernement de l'Union sacrée », ajoute-t-il.
Soulignons que l'ancien vice-ministre Yves Kisombe pense qu'il y a du bon dans tout : « Je pense que majorité-opposition doivent savoir regarder ce qui nous unit qui est plus fort que ce qui nous divise, et dans cet esprit que nous voyons l'avenir de ce pays, les échéances à venir. C'est comme ça que j'ai le plaisir d'avoir été reçu par le vice-ministre des Affaires étrangères ».