‘’Celui qui veut aller loin, doit ménager sa monture’’, renseigne une sagesse. C’est dans ce cadre qu’il convient de comprendre le rapprochement en cours entre le Ministère de la Formation professionnelle et Métiers (MINFPM) et la Fédération des Entreprises du Congo (FEC). En effet, la ministre de la Formation professionnelle et Métiers (FPM), Antoinette Kipulu Kabenga a reçu en audience, hier mercredi en son cabinet situé au 6è de l'immeuble Kasaï place Royale à la Gombe, Mme Éliane Munkeni (à dr de la ministre), en sa qualité de Vice-présidente nationale de la FEC.
Il ressort ce qui suit d’un briefing de la Cellule de communication du Ministère : Madame Éliane Munkeni étant en charge de la formation professionnelle, est venue rencontrer la ministre de tutelle, afin de lui faire part de l'ambition de son institution de former, sous sa houlette, les femmes pour la plupart évoluant dans des réseaux.
Pour elle, il s'agit de solliciter l'implication de Mme la ministre, afin de fédérer les énergies pour que le projet ait un rayonnement national.
Une manière de consolider les liens de collaboration, par la recherche des mécanismes pour valoriser la Formation professionnelle et Métiers.
Cette dernière représente, selon l'hôte de Mme la ministre, la voie par excellence pour caser les nombreux diplômés sans-emplois. Ce, par l'apprentissage d'un métier.
La Formation professionnelle offre un cadre pour une formation intense et, au sortir de leur cursus, la plupart des apprenants acquiert de la maîtrise du métier.
En effet, la Fédération des entreprises du Congo veut ainsi accompagner le Ministère de la Formation professionnelle et Métiers dans cette quête de la main-d'oeuvre qualifiée, condition sinequanone pour la création de la classe moyenne en RDC.
Une séance de travail entre les deux parties va être organisée dans les prochains. Cela permettra, renchérit le briefing de la Cellule de communication, d'harmoniser les vues et d'organiser ce partenariat voulu gagnant-gagnant.
‘’La FEC opère à travers des réseaux de femmes, les marchés des femmes mais également par le biais d’un incubateur qui s'est à la longue enrichi’’, a indiqué la déléguée de la FEC, parlant du mode de recrutement des récipiendaires.