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Désignation des déléguées de la composante femme à la CENI « CAFCO est irréprochable »

Une organisation féminine annonce avoir déposé au bureau de l’Assemblée nationale, une lettre dénonçant l’usage du faux dans les dossiers des membres à la plénière de la CENI pour la composante femme. Pour la section genre du Congrès International Congolais (CIC), une des déléguées de cette composante a fait usage de fausse pièce d’identité et un faux CV dans lesquels, elle s'identifie comme originaire de la province de Lomami, territoire de Ngandajika. A en croire cette structure, le formulaire du passeport de la dénommée « Joséphine Ngalula Kabeya » dont il est question, indique qu’elle serait originaire du Territoire de Miabi dans la Province du Kasaï-Oriental. Ainsi donc, cette section pense que l’incriminé aurait procédé de la sorte pour dérouter la commission PAJ, ainsi que la Commission paritaire chargée d’apprécier la conformité légale des différents dossiers. Voilà qu’elle a décidé de saisir le bureau Mboso et les membres de la commission Mbata pour dénoncer ce qu’elle juge d’irrégularité. Face à cette sorte de machination, la réaction n’a pas tardé ! Joséphine Ngalula Kabeya qui intervenait dans un média de la place, ne reconnait pas le formulaire brandit par le CIC, et promet de saisir à son tour, la justice pour dénoncer la falsification de sa signature. Elle apporte par contre des précisions de taille : « le formulaire de passeport est un faux. Je n’ai jamais signé ce formulaire de demande de passeport. Ce n’est pas ma signature. Les noms des parents sur ce formulaire Kabeya François et Ngalula Marie ne sont pas les noms de mes parents. Mes parents se nomment Kabeya Télésphore et ma mère Kamani Pauline. Je ne suis pas originaire de Miabi, ni de la province citée dans ce formulaire ». Un document monté de toute pièce, et Joséphine Ngalula Kabedi ne compte pas désarmer, car pour elle, le duplicata de sa carte d’électeur obtenu à la CENI après son enlèvement dans un taxi en date du 9 janvier 2018, est encore valide. CAFCO est irréprochable La composante femme de la société civile avait désigné le 8 août 2020 ses trois représentantes à la plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI). Il s'agit de Joséphine Ngalula, Tatiana Nguya et Jeanne Nzuzi ; toutes désignées au cours de l'élection organisée au Secrétariat général du ministère du genre, famille et enfant situé dans la ville de Kinshasa. Le Procès-verbal a été déposé le 10 août 2020 à l’Assemblée nationale, du temps de Jeanine Mabunda. L'une des candidates sera ainsi retenue comme membre de la plénière de la CENI au sein de la composante Société Civile, sous composante Organisation de défense des droits des femmes. Ce vote s’était déroulé en présence des réseaux de défense des droits des femmes, des organisations des femmes des confessions religieuses et de 5 observatrices. D’après Adine d’Or Omokoko, secrétaire générale du Cadre permanent de Concertation de la Femme Congolaise (CAFCO), les plateformes qui dénoncent des irrégularités peuvent présenter des pièces justificatives aux institutions compétentes. Elle signe et persiste que le processus mené par CAFCO a respecté toute la procédure. « Je pense que le processus qui a été fait par le Cadre permanent de concertation de la femme congolaise (CAFCO) a respecté toute la procédure. Notamment, l’appel à candidature, la constitution des dossiers, l’examen des dossiers ainsi que la désignation de la liste des femmes. Cette liste a été transmise au parlement. En tant qu’institution compétente, le parlement a mis en place une commission mixte paritaire qui a réexaminé les candidatures, institué les candidates et statué en premier et dernier ressort. Si au niveau de cette commission aucune irrégularité n’a été relevée, j’estime que ce n’est qu’une guerre entre femmes. Nous nous en remettons à la Commission mixte paritaire qui a déjà élaboré son rapport. Il faudrait que les choses soient faites dans la légalité. Si l’on estime que la procédure a été entachée d’irrégularités, ce n’est pas auprès de la société civile qu’il faudra apporter des preuves », a-t-elle dit à la presse. Actuellement, ce sont les mêmes noms qui ont été reconduits et déposés au bureau de la chambre basse du Parlement.



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