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Comme il y a 4 ans en des circonstances similaires: Les confessions religieuses se victimisent et font des victimes

Le jeu politique, c’est aussi et surtout le monde des concessions, sans lesquelles les acteurs ne peuvent s’investir dans et pour la paix durable. En son temps, feu le Cardinal Laurent Monsengwo Pasinya (d’heureuse mémoire) recommandait ce qui suit aux participants à la Conférence nationale souveraine (CNS) : ‘’Capitalisons ce qui nous unit, minimisons ce qui nous divise’’, a-t-il exhorté. Cette phrase est restée mémorable. C’était en 1991, 30 ans déjà, donc beaucoup d’eau a coulé sous le pont. Plus proche de nous en ce temps qui court, les mêmes causes produisent les mêmes aboutissements. En effet, les Confessions religieuses se victimisent et font des victimes. ‘’Nous ne faisons pas la politique, mais la politique est un champ d’évangélisation pour l’Eglise’’, lit-on dans un message de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), rendu public hier. ‘’Les Eglises catholique et protestante invitées à la sagesse’’, a exhorté pour sa part ‘’Ma Prospérité’’, un quotidien kinois.          

En effet, les Confessions religieuses se sont illustrées, en 2017, Par de l’intransigeance, se refusant à toute concession, tandis qu’elles étaient en plein dans le jeu politique, donc partie prenante. Pour sa part, le mouvement politico-religieux Bundu Dia Mayala avait paradoxalement  mis en branle des pratiques alliant la ‘’Saine Doctrine’’ à la lutte violente. Des victimes à foison et des dossiers judiciaires en suspens. En effet, l’article qui suit, un parmi tant d’autres sur la question, a paru dans L’Avenir au cours de la même période, sous la plume d’un correspondant particulier (CP), Damien Mbanzulu. Ceci entrainant cela, des voix s’élèvent à ce jour, appelant la Justice, à agir dans le cadre de la continuité de l’Etat, ‘’Etat de droit’’ oblige !

Quand les présomptions d'appartenance à la secte politico-religieuse Bundu Dia Mayala donnent

raison aux forces compétentes

Une famille en désintégration, après l'arrestation des parents

La presse a été mise au parfum, lors du dernier état des lieux sécuritaire dressé par le porte-parole de la Police nationale congolaise, PNC, “des complots persistants ourdis contre la sûreté de l’Etat et la stabilité des institutions de la République’’. Cette situation survient dans un contexte où la Mission onusienne pour la stabilisation des institutions au Congo (Monusco). par la bouche de son chef Maman Sidikou appelle les Congolais à garantir la sûreté de l'Etat et la mise en œuvre des mesures de décrispation et la garantie du respect des droits et libertés fondamentales. Ces efforts perçus comme les principales conditions à remplir pour faire avancer le processus politique en Rdc. Dans ses monitorings, le chef de la mission onusienne déplore que la situation sécuritaire (la partie occidentale du pays reste volatile, à la suite des affrontements majeurs entre la secte politico-religieuse Bundu Dia Mayala et les forces sécuritaires à Kinshasa et au Kongo central. Le chef de la Monusco a promis de revenir sur la situation sécuritaire dégradante en RDC dans son intervention du mercredi 11 octobre prochain, à la  tribune du Conseil de sécurité à New York. En effet, un père de famille a été interpellé puis place en détention préventive. Il s'agît, indique la source, de M Joachim Kumbi Mbumba, intercepté vendredi 22 septembre dernier tandis qu'il regagnait son domicile après ses courses aux heures vespérales. ‘’Le malheur jamais ne vient seul’', renseigne un adage. Le jour qui a suivi celui de l'arrestation du mari s'est avéré fatal pour son épouse Ngoma NLenvo Christiane. II nous revient que ce double coup de filet des forces de sécurité a produit un effet d'éclatement au foyer, les enfants ayant cédé au traumatisme collectif. Des indiscrétions confient que les deux parents font les frais des présomptions fâcheuses qui entament le casier judiciaire de leur fils, le nommé Pamas Kinkala Kumbumba. II nous revient que celui-ci est trafiquant des noix palmistes, des résidus dont i! fait des tourteaux, très prisés par les éleveurs car riches dans l’alimentation porcine. "De tous les temps que l'intéressé a exercé cette activité lucrative, il s'attendait le moins du monde que cela pourrait, un jour, prendre une connotation inattendue. C'est pour quoi il s'est sauvé après la vague d'arrestation survenue dans la famille. II n’avait pas de choix, car des gens ont abusivement assimilé à un fournisseur d’armes et munitions aux “ matoko" (un terme autochtone pour désigner les guerriers dans la secte politico-religieuse Bundu Dia Mayala (BDM), une émanation du mouvement originel Bundu Dia Kongo. BDK).

Les autorités déterminées à ne pas faire la part belle aux ennemis de la République

L'éclatement familial tel que sus-décrit est une chose, la recherche de la vérité par les forces de sécurité en est une autre. Car il s'agit pour les autorités, de couper les guerriers de la secte Bundu Dia Mayaia de tous les milieux susceptibles de les approvisionner en moyens d'opérer.

Il nous revient qu'en fin de semaine dernière, le nommé Yoko Mbumba, identifié comme oncle paternel des enfants traumatisés à la suite de l'arrestation des parents, s'est lancé dans la démarche de "recoller les parties de la famille désintégrée". Un exercice hypothé-tique, estime-t-on dans le microcosme médiatique kinois, au regard des zones d'ombre qui planent autour de quelques constantes en présence, les motivations réelles ou supposées de la secte politico-religieuses de Bundu Dia Mayala. le mode opératoire magico-sacré desdits guerriers et la place qu’occupent les noix palmistes dans leur action. A cela s'ajoute la multiplicité et, pire encore la fréquence d'actes de sabotage et d'envergure dans lesquels sont mêlés ces guerriers. II nous revient que les trois dernières actions de sape amplement médiatisés les impliquant, et dont le dossier est pendant à la PNC : les évasions massives de prisonniers avec pertes en vies humaines du côté des gardes pénitenciers à Kinshasa et à Matadi ; l'évasion de détenus au parquet de Kalamu à Kinshasa, avec pertes en vies humaines du côté des policiers. A cela s'ajoute l'assassinat en plein jour et de manière miraculée, vendredi 14 juillet dernier, de l'administratrice du marché central, Mme Chantal Mboyo, suivi des pertes en vies humaines, du côté des forces de l'ordre.

Il nous revient que l'oncle paternel des enfants Kumbu ne croit nullement à l'implication de son frère aîné encore moins du prénommé Damas dans ce qui leur arrive. Pendant ce temps, le silence de l'enquête est un monde souvent impénétrable. En plus, des quantités de noix palmistes disponibles en la résidence familiale et mises à charge de sieur Damas Kinkala entretiennent un flou artistique, il reste que cet argument parvienne à convaincre les autorités déterminées à contrer les ardeurs indépendantistes de la

secte politico-religieuse Bundu Dia Mayaia dont les partisans prônent violemment le retour au royaume Kongo. Ce qui, en toute logique, passe par la disparition des institutions républicaines dans leur forme actuelle. Et de fil en aiguille, cette capture spectaculaire survient en un temps où les adeptes du leader controversé Ne Muanda Nsemi sont impliqués, au grand jour et comme en 2010 (sept ans plus tôt dans le Kongo central alors province du Bas- Congo) dans des tueries, la négation de l’Etat, la déstabilisation des institutions de la République au niveau locale, le sabotage des symboles de l'Etat.

Plus d'une fois, les autorités de maintien d'ordre ont déploré le rôle magico-sacré de l'arme que représente la noix palmiste chez les adeptes de la secte Bundu Dia Mayala. Vo



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