L'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de France a été reçu, par le vice-ministre des Affaires étrangères de la Rdc Samy Adubango Awotho, dans son cabinet de travail. À l'occasion de cette première entrevue, depuis l'investiture du gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, les deux personnalités ont passé au peigne fin différents axes de la coopération globale entre la France et la République Démocratique du Congo.
"J'ai répondu à l'aimable invitation du vice-ministre. C'était notre premier entretien, parce que depuis sa prise de fonctions, nous n'avons pas pu nous rencontrer. Nous avons évoqué des sujets qui concernent le partenariat entre nos deux pays. Vous savez que ce partenariat, depuis deux ans, a été singulièrement renforcé. Et donc le vice-ministre était soucieux de connaître les grandes lignes du partenariat entre nos deux pays. Qu'il s'agisse du plan sécuritaire qui est très important, on a inauguré l'école de guerre de Kinshasa en janvier. On a félicité les lauréats de la première promotion, au début de la semaine avec le président de la République. Mais notre partenariat global concerne tout un tas de sujets. Donc partenariat renforcé, rôle particulier, puisque les partenariats ne peuvent se renforcer que si la situation est stable et que la sécurité est assurée dans les pays partenaires", a laissé entendre à la presse le Diplomate Français.
François Pujolas dit avoir également abordé la question de la situation sécuritaire à l'Est de la République, avec le vice-ministre des Affaires étrangères Samy Adubango Awotho. Le diplomate français rappelle, en effet, le soutien réitéré jeudi au chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, par les ambassadeurs Français, Britannique, Américain ainsi que la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, en ce qui concerne les efforts louables en cours visant le renforcement de l'autorité de l'Etat dans la partie Est de la RDC.
"Et évidemment, nous avons évoqué la situation sécuritaire à l'Est du pays. Vous savez que nous avons effectué avec mes collègues américain, britannique, belge, avec la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies, une démarche de soutien hier auprès du chef de l'État, le président Tshisekedi, pour marquer notre soutien à sa détermination à lutter contre les groupes armés, à les éradiquer et nous avons fait part aussi de façon très concrète, d'un certain nombre de propositions pour permettre d'accélérer les choses et les mouvements que lui-même a créé, et d'obtenir donc des résultats assez rapidement par différentes mesures, y compris les meilleures articulations entre les FARDC et la Monusco. Et puis pour terminer, situation sanitaire oblige, nous avons aussi évoqué les relations parfois compliquées liées à la pandémie entre les pays et évoqué les façons de permettre malgré tout, dans un prochain avenir de refluidifier les mouvements entre les deux pays et la coopération qui va avec", a conclu le premier citoyen en RD Congo.