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Covid19 et ses contradictions ! Les préposés à la grande commission de riposte réclament leurs arriérés

Le personnel de la grande commission de riposte de la covid 19 fait entendre une voix revendicative. Selon des indiscrétions, cette situation est en rapport avec les arriérés des salaires s’étendant sur une période de huit (8) mois, comme l’a rapporté un membre d’une commission. ‘’Le Chef de l’Etat, avant de se rendre à Goma il y a peu, avait instruit le Premier ministre de se pencher sur les principales revendications du personnel commis à la riposte de la covid 19. C’était à l’occasion du 5è conseil des ministres du vendredi 11 juin dernier. Depuis, nenni ! Maintenant, nous apprenons qu’on envisage de faire un geste, mais en procédant à la retenue à la source.

Il nous revient, dans cet ordre d’idée, que la suppression de l'impôt sur le revenu professionnel (IPR) a préoccupé aussi les médecins des hôpitaux publics de la RDC, menaçant d'entrer en grève lundi 12 courant. Ceci est prélevé sur la prime de risque professionnel. Ils exigent, entre autres, la réactivation des rubriques immunisées de la rémunération. Partant, le transport et le logement devront être payés aux médecins.

En effet la grande commission de la riposte covid 19 est composée de sept (7) commissions : biologie ; communication ; logistique ; prévention et contrôle des infections (PCI), psycho-sociale ; prise en charge et surveillance.

Il nous revient que les commissions sont annexées à la structure fonctionnelle des Zones de santé. Leur durée de vie est tributaire de la persistance de la pandémie dont question. Vu sous cet angle, des voix autorisées appellent à plus de vigilance de la part des gouvernants et des peuples de l’ensemble de la planète. ‘’Il est incompréhensible, estime l’agent Danny Roland Adolph de l’une des commissions sues-évoquées, que des contradictions persistent quant au traitement des agents qui sont (commis et voués) à la riposte de la covid 19. Pourtant, il est démontré que mise à part la commission ‘’prise en charge’’, le travail des commissions est majoritairement tourné vers la prévention. Et c’est là (que les Romains s’empoignèrent), si l’on veut vivre avec la pandémie, tout en minimisant des cas de nouvelles contaminations          

 

Appel à la vigilance des gouvernants et des peuples 

L’article dont un excès suit, a paru dans les colonnes de L’Avenir du mercredi 23 décembre 2020  

Selon les premières indications livrées par le Centre Européen de Prévention et de Contrôle des Maladies (ECDC), cette nouvelle forme de coronavirus, déjà baptisée « VUI – 202012/01 », connaît jusqu’à 17 mutations et affiche un taux de transmission qui avoisine les 70 %. Elle apparaît donc plus contagieuse que la « Covid-19 ».

Par conséquent, cela appelle plus de vigilance de la part des gouvernants et des peuples de l’ensemble de la planète.

L’Afrique du sud menacée, un avertissement pour la RDC

Alors que tous les pays du monde sont sur le qui-vive et occupés à renforcer les mesures préventives, hormis les gestes-barrières, la « VUI – 202012/01 » a déjà opéré une percée sur le continent africain et plus précisément en Afrique du Sud. Les autorités de ce pays, où la Covid-19 est marquée par un des taux les plus élevés de transmission en Afrique, sont en train de prendre les dispositions requises pour y faire face.

La présence de la nouvelle variante de la Covid-19 au pays de Cyril Ramaphosa devrait constituer un sérieux avertissement pour la République Démocratique du Congo, qui a des échanges quotidiens avec ce pays, par par voie aérienne d’abord, et la voie routière ensuite (axe Kasumbalesa – Johannesburg). Si les décideurs et les Congolais moyens commettent l’erreur de banaliser cette nouvelle variante de la pandémie, ils vont s’exposer à la catastrophe sanitaire et économique, comme ils l’ont vécu pendant les trois mois de l’état d’urgence sanitaire (avril-mai-juin 2019).

D’où l’impératif de prendre davantage conscience du plus grand respect du couvre-feu et des mesures barrières en vigueur, dans le noble but de réduire les contacts entre personnes et partant de casser la chaine de contamination de la seconde vague du coronavirus. Le Président congolais, Félix Antoine Tshisekedi, n’est le précurseur ni du confinement, ni de l’état d’urgence sanitaire, encore moins du couvre-feu en cette période de prévention et de lutte contre un fléau à rayonnement universel. Des congolais devraient apprendre à se faire violence pour permettre au pays de cohabiter avec le coronavirus, sur une période plus ou moins longue, avant que les scientifiques n’arrivent à trouver le médicament ou le vaccin capable de mettre tout le monde à l’abri du pire. (...)

Rappel que des mesures de renforcement de la riposte contre la Covid-19 afin d’éviter la propagation de la deuxième vague ont été prises,  il s’agit entre autre du couvre-feu de 21 heures à 05 heures du matin ; Stricte application des gestes barrières, notamment :  le port correct et obligatoire des masques ; le respect de la distanciation physique ; le lavage régulier des mains ou l’application de gel hydro alcoolique ; interdiction des activités publiques, comme : les marches publiques, les productions artistiques et les kermesses ; les cérémonies festives et les réunions de plus de dix personnes ; les  compétitions sportives se font à huis-clos ; etc.



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