C’est à un rythme éfreiné que Mwenze Mukaleng Olivier, ministre des Ressources Hydrauliques et Electricité s’active à trouver des solutions appropriées dans son secteur et surtout  atteindre l’objectif qu’il s’est assigné. En moins de 24 heures soit le mardi 6 et le mercredi  7 juillet 2021, il a accordé au total 6 audiences dans son cabinet dont  4 le mercredi.

Pour la journée du mercredi 7 juillet, tout a commencé par la réception de Cécile Kalaba Mwewa, ministre provincial des Affaires foncières et énergie du Haut-Katanga. Au menu de cette rencontre, elle a d’abord présenté ses civilités au ministre et ensuite, elle lui a soumis quelques problèmes qui sévissent au niveau de sa province.  C’est notamment le vol à répétition des câbles électriques qui frise le sabotage.

‘’Le ministre a été réceptif  au problème lui posé. Et qu’il avait sur sa table ce problème, car au niveau de la province, on lui fait parvenir de rapport y relatif. D’ici là, nous aurons une grande réunion afin de voir comment changer des méthodes et techniques pour arrêter ces vols à répétition malgré les efforts entrepris avec mon collègue du ministère de l’Intérieur provincial’’. Elle implore l’aide et le soutien de la population pour mettre un terme à cette gangrène.  

La deuxième audience, le ministre l’a accordée à M. Solomane Kone, Dga de la Banque Africaine de développement/Afrique Centrale qui vient d’être affecté en Rdc. Ce dernier est venu rendre une visite de courtoisie au ministre des RHE. Etant un secteur stratégique dans le portefeuille de la BAD en Rdc, il a estimé important d’envisager les préoccupations majeures avec le ministre. Voir comment la BAD peut améliorer la coopération déjà riche avec la Rdc et surtout comment la renforcer davantage dans un secteur aussi riche en vue d’atteindre les résultats rapidement à moyen terme.

Et de révéler que le ministre Mwenze Mukalenge était réceptif et a donné des orientations claires et stratégiques sur l’accélération des projets dans le secteur pour atteindre un plus grand nombre dans un délai court et aussi une implication du secteur privé en améliorant le cadre de gouvernance du secteur. Et le Dga de la BAD de conclure : ‘’Nous étions en phase, car notre stratégie dans le secteur  s’articule aussi autour de ces axes’’.   

La FEC prête à apporter sa contribution

La 3è audience était accordée à M. Eric Bonda, vice-président de la FEC en charge de l’Energie. Ce dernier a conduit une délégation des opérateurs économiques du secteur de l’énergie, se retrouvant dans la production, transport et à la distribution, il était nécessaire, estime M. Bonda, qu’ils puissent rencontrer le ministre en charge des Ressources Hydrauliques et électricité. Il était donc très important que le ministre puisse avoir une vue d’ensemble sur le secteur  de l’énergie  et ce que la FEC peut apporter.

M. Bonda estime qu’eux seuls peuvent produire jusqu’à 1600 Mégawatts et cela est un apport à la société nationale. Et d’ajouter : ‘’Nous sommes venus soutenir la desserte en énergie et cette desserte doit se faire non seulement sur le secteur industriel, mais aussi pour le secteur social sur toute l’étendue du pays afin de réaliser l’objectif de la république, du président mais aussi du millénaire pour que l’accès à l’énergie passe de 9 % à 20 %. Et cela ne passera que par le projet intégré entre la SNEl et les privés que nous représentons.

Et ces privés que nous représentons peuvent faire quelque chose et contribuer. Et nous avons eu le soutien du ministre de tutelle comme nous avons aussi le nôtre pour que ce secteur puisse être porteur pour tout le monde’’.  

Et la 4è audience était accordée à un groupe sud-africain Mayoka Product Entreprise. Au sortir de l’audience, M. Jonathan Mayombo s’est dit très satisfait des échanges qu’ils ont eus avec le ministre Mwenze Mukaleng Olivier avec qui ils ont étudié la probabilité de financer certains projets énergétiques sur l’énergie renouvelable. Le projet consiste à financer certains projets dans le domaine de l’énergie, parce que sa firme a des points d’entrée avec certains financiers qui sont basés à l’extérieur et qui veulent venir investir en RDC. Le projet a comme axes, dans un premier temps l’Est de la Rdc, le grand Kasaï, le Katanga et Kinshasa.