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Protection des zones humides congolaises, Sud-Kivu : les députés provinciaux outillés dans un atelier

Initié par le société civile environnementale du Sud-Kivu avec l'appui technique et financier du Fonds mondial pour la conservation de la Nature (WWF), l'édit pour orienter les actions et les intentions visant à protéger les zones humides dans la provinces du Sud-Kivu a fait objet d'un atelier d'accompagnement de l'Assemblée Provinciale.  Le projet d'édit est en train d’être analysé par Assemblée du Sud-Kivu à Bukavu du 25 au 29 juin 2021. Il compte 68 articles répartis en 9 titres.

Le Directeur national de WWF (Fonds mondial pour la conservation de la nature), Martin Kabaluapa a pris part, vendredi 25 juin courant à Bukavu, chef -lieu du Sud-Kivu, au lancement de l'atelier d'accompagnement de l'assemblée provinciale du Sud-Kivu sur l'analyse de l'édit portant gestion et conservation des zones humides en province qui duré quatre jours.

C'est dans le cadre de la mise en œuvre du projet "Diriger le changement" que le WWF a daigné apporter son appui technique et financier aux travaux des députés provinciaux pour la finalisation de l'analyse de cet édit qui devra, désormais, orienter les actions et les intentions visant à protéger les zones humides au Sud-Kivu. Par zones humides, comme défini dans RAMSAR 1971, il faut comprendre les milieux de marais, de fagne, de tourbières ou d’eau. Ils peuvent être naturels ou artificiels, permanents ou temporaires, avec de l’eau stagnante ou ruisselante, fraiche, saumâtre ou salée. Il importe de prendre en compte aussi les milieux d’eaux marine dont la profondeur ne va pas au de-là de six mètres pendant la basse marée. Ceci inclut les lacs et les fleuves, les marais et les marécages ou forets humides, les prairies humides et les tourbières, les oasis, les estuaires, les deltas, les zones intertidales, les milieux marais proches des côtes, les mangroves et les récifs coralliens, et les sites artificiels tels que les étangs à poisson, les rizières, les réservoirs et marais salants. Cette définition a été adoptée par 167 Etats en 2012 lors de la COP11. La convention de Ramsar : (Iran, 1971) qui est un traité intergouvernemental dont la mission est « la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides par des actions locales, nationales et régionales et par la coopération internationale, entant que contribution à la réalisation du développement durable dans le monde entier ». L'importance de cette conservation des zones humide découle du fait que les zones humides fournissent 4 ‘services’ essentiels aux populations à savoir :

L'approvisionnement en nourriture, Eau douce, Fibres, et combustibles biochimique, matériaux génétiques pour la résistance aux pathogènes des plantes.  En outre,  la Régulation du climat par le stockage de carbone,  purification de l’eau et traitement des déchets, régulation de catastrophes naturelles, habitat pour les pollinisateurs sont aussi les services rendus par les zones humides à la population. Les zones humides sont aussi sources spirituel et d’inspiration des communautés ; elles offrent des opportunités pour les activités récréatives, Esthétiques. Enfin, les zones humides offrent le service de Soutien par la formation des sols par rétention de sédiments et accumulation de matières organiques et cycle des nutriments.

Une régulation des habitudes ‘naturelles’ de la population, saluée par WWF

 Le projet d'édit accompagné par les organisations de la société civile AGDBI, CBFC, TRAFFED, PF et SOCEARUCO a reçu l'appui technique et financier du Fonds mondial pour la conservation de la nature, WWF. Cela, comme devenu la tradition, à travers 'Leading the change' (diriger le changement) pilote  son Chef de projet Gentil Kambale. Devant les élus provinciaux dans l'enceinte de l'hémicycle, le Directeur national WWF, Martin Kabaluapa, s'est félicité de l'intérêt accru de la communauté quant à l'utilisation rationnelle des ressources naturelles renouvelables et pour la conservation de la biodiversité. "Depuis plusieurs décennies, les communautés manifestent un intérêt considérablement accru à l'utilisation rationnelle des ressources naturelles renouvelable et pour la conservation de la diversité", s'est félicité le Directeur Kabaluapa. Dans le but de la satisfaction des besoins de l'homme, sans détruire l'écosystème pour les générations actuelles et à venir, WWF finance régulièrement le projet 'diriger le changement'. C'est dans ce cadre qu'il a apporté son appui technique et financier aux travaux des députés pour la finalisation de l'analyse qui devra désormais orienter les actions et intentions visant à protéger les zones humides au Sud-Kivu.



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