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Accès des femmes victimes des violences sexuelles à la Justice: Nécessité des lois spécifiques et assistance judiciaire sans frais

Le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi a lancé la campagne « Tolérance zéro ». Une façon pour le pays de travailler pour la réduction des cas des VSBG, mais aussi de la fin de l’impunité. Les auteurs de ces actes devant être déférés en Justice pour subir la rigueur de la loi. Déjà au Ministère du Genre, Famille et Enfant, une stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le Genre a été élaborée et qui, dans l’un de ses piliers, traite de la question de l’impunité. L’on est parti du constat selon lequel, au-delà de la prise en charge médicale des survivantes des violences sexuelles basées sur le Genre qui d’ailleurs pose problème, il y a l’épineuse question de l’accès à la Justice pour ces femmes violées et violentées. Plusieurs auteurs de ces actes vaquent librement à leurs occupations, alors que leur place n’est plus dans la société, plutôt en prison. Les femmes et jeunes filles victimes des VSBG gardent toujours silence, et ne parviennent pas à dénoncer leurs bourreaux. Il est possible d’en finir ! C’est ainsi que des acteurs impliqués dans cette lutte continuent de réfléchir sur des solutions à trouver contre les différents obstacles qui protègent les auteurs de ces actes, et qui empêchent aux victimes d’obtenir réparation.

JDH/International, qui met en œuvre le projet : « Canada Monde : la voix des femmes et jeunes filles », a réuni vendredi 25 juin 2021 à Kinshasa, différents acteurs des organisations de la société civile, journalistes et décideurs politiques afin d’identifier les obstacles qui empêchent les survivantes des violences sexuelles basées sur le Genre à accéder en justice. Plusieurs pistes de solution ont été proposées au cours des échanges dont la : nécessité d’obtenir des lois spécifiques qui protègent les survivantes et témoins des VSBG, mais aussi l’élimination d’une panoplie des frais à payer aux prestataires de justice du moins habilités à accompagner ces victimes afin d’obtenir réparation.

Ainsi, ce plaidoyer doit atteindre les plus hautes instances de la République ; c’est ce qui a justifié la présence du bureau de la conseillère spéciale du Chef de l’Etat en matière de lutte contre les VSBG, et la Ministre nationale du Genre, Famille et Enfant représentée par son Directeur de cabinet. Ces derniers qui se félicitent du lancement de la campagne « Tolérance Zéro », dont l’objectif principal est de parvenir à l’élimination de ces actes en RDC. Si les femmes et jeunes filles de la partie Est de la République, frappée par les affres de guerre, ne sont pas épargnées par ce fléau, il est possible pour l’Etat de les protéger à travers la justice transitionnelle.

L’ambassadeur du Canada vante la contribution de son pays dans la lutte contre les VSBG en RDC

Benoit-Pierre Laramée, ambassadeur résidant du Canada en RD Congo a, à sa juste valeur, salué la tenue de cette table-ronde qui pour lui, est une opportunité de faire avancer l’agenda de lutte contre les VSBG au pays. Une question qui préoccupe aussi le gouvernement de son pays.

« Le Canada demeure préoccupée par la prévalence des violations des droits de la personne en RDC, y compris les actes des violences basées sur le Genre (…) Ses efforts ont été également dirigés au renforcement du système judiciaire parce que ces crimes contre l’humanité ne peuvent rester punis si l’on veut se rassurer qu’ils ne se reproduisent plus, et si l’on veut se rassurer que les personnes qui étaient victimes de ces violences puissent réintégrer dans la communauté », a-t-il dit.

 « Quand on voit l’engagement d’un président, ça signifie que le moment est propice pour passer aux actes. Et voici ce qu’il faudra mettre en œuvre : la promulgation de la loi sur l’assistance judiciaire, l’amendement de la loi relative aux fonds de réparation qui garantiront l’accès gratuit des survivantes à la justice, l’institutionnalisation des centres intégrés des services multisectoriels (…)… », a ajouté le diplomate canadien.

De son côté, le coordonnateur de JDH/International en RDC, Prince Murhula a encouragé le renforcement de la collaboration entre les autorités et les médias pour le partage des informations.

Le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi a lancé la campagne « Tolérance zéro ». Une façon pour le pays de travailler pour la réduction des cas des VSBG, mais aussi de la fin de l’impunité. Les auteurs de ces actes devant être déférés en Justice pour subir la rigueur de la loi. Déjà au Ministère du Genre, Famille et Enfant, une stratégie nationale de lutte contre les violences sexuelles et basées sur le Genre a été élaborée et qui, dans l’un de ses piliers, traite de la question de l’impunité. L’on est parti du constat selon lequel, au-delà de la prise en charge médicale des survivantes des violences sexuelles basées sur le Genre qui d’ailleurs pose problème, il y a l’épineuse question de l’accès à la Justice pour ces femmes violées et violentées. Plusieurs auteurs de ces actes vaquent librement à leurs occupations, alors que leur place n’est plus dans la société, plutôt en prison. Les femmes et jeunes filles victimes des VSBG gardent toujours silence, et ne parviennent pas à dénoncer leurs bourreaux. Il est possible d’en finir ! C’est ainsi que des acteurs impliqués dans cette lutte continuent de réfléchir sur des solutions à trouver contre les différents obstacles qui protègent les auteurs de ces actes, et qui empêchent aux victimes d’obtenir réparation.

JDH/International, qui met en œuvre le projet : « Canada Monde : la voix des femmes et jeunes filles », a réuni vendredi 25 juin 2021 à Kinshasa, différents acteurs des organisations de la société civile, journalistes et décideurs politiques afin d’identifier les obstacles qui empêchent les survivantes des violences sexuelles basées sur le Genre à accéder en justice. Plusieurs pistes de solution ont été proposées au cours des échanges dont la : nécessité d’obtenir des lois spécifiques qui protègent les survivantes et témoins des VSBG, mais aussi l’élimination d’une panoplie des frais à payer aux prestataires de justice du moins habilités à accompagner ces victimes afin d’obtenir réparation.

Ainsi, ce plaidoyer doit atteindre les plus hautes instances de la République ; c’est ce qui a justifié la présence du bureau de la conseillère spéciale du Chef de l’Etat en matière de lutte contre les VSBG, et la Ministre nationale du Genre, Famille et Enfant représentée par son Directeur de cabinet. Ces derniers qui se félicitent du lancement de la campagne « Tolérance Zéro », dont l’objectif principal est de parvenir à l’élimination de ces actes en RDC. Si les femmes et jeunes filles de la partie Est de la République, frappée par les affres de guerre, ne sont pas épargnées par ce fléau, il est possible pour l’Etat de les protéger à travers la justice transitionnelle.

L’ambassadeur du Canada vante la contribution de son pays dans la lutte contre les VSBG en RDC

Benoit-Pierre Laramée, ambassadeur résidant du Canada en RD Congo a, à sa juste valeur, salué la tenue de cette table-ronde qui pour lui, est une opportunité de faire avancer l’agenda de lutte contre les VSBG au pays. Une question qui préoccupe aussi le gouvernement de son pays.

« Le Canada demeure préoccupée par la prévalence des violations des droits de la personne en RDC, y compris les actes des violences basées sur le Genre (…) Ses efforts ont été également dirigés au renforcement du système judiciaire parce que ces crimes contre l’humanité ne peuvent rester punis si l’on veut se rassurer qu’ils ne se reproduisent plus, et si l’on veut se ra



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