Condamné le 20 juin 2020 à deux ans des travaux forcés par le Tribunal de Kinshasa-Gombe pour détournement de 2 millions de dollars destinés à l’exécution du programme des 100 jours du Chef de l’Etat, volet logements sociaux, Jeannot Muhima Ndole a quitté la Prison Centrale de Makala. La nouvelle est tombée le lundi 21 juin, et a vite défrayé la chronique ! Sur les réseaux sociaux, les internautes se posent plusieurs questions, oubliant que Muhima était celui qui, au premier degré, avait été condamné à seulement 2 ans de prison. Ce, au détriment de Vital Kamerhe et Samih Jammal tous deux condamnés à 20 ans des travaux forcés.
Après avoir interjeté appel, ce responsable du service import et export à la présidence de la République a obtenu la réduction de sa peine, soit 1 an de prison, tout comme Kamerhe (13 ans) et Jammal (6 ans). Face à cette situation, rien ne pouvait retenir Jeannot Muhima sans sa cellule du célèbre « mur ya pembe » ; il a purgé sa peine !
Il a été condamné au premier degré à 2 ans de travaux forcés par le Tribunal de Grande Instance de Kinshasa/Gombe pour détournement de 2 millions de dollars américains. En appel, sa peine a été réduite à une année.
Motif de satisfaction pour le président de la Fondation Bill Clinton pour la Paix, Emmanuel Adu Cole qui affirme que : « nous continuons à faire la plaidoirie pour que la Justice soit distributive pour tous ».
Responsable du service import et export à la Présidence de la République. Jeannot Muhima retrouvera-t-il son poste ? Impossible, car sa condamnation étant prononcée, il est difficile d’espérer. Même s’il pouvait bénéficier de quelques circonstances atténuantes, il devrait donc penser sur comment continuer à assurer la survie de sa famille autrement.