Le vote de confiance des investisseurs est désormais en marche en République démocratique du Congo. Grâce au leadership du Président Félix Tshisekedi, le pays vient de bénéficier des gros investissements de deux sociétés cotées en bourse au niveau international. Notamment la firme australienne Fortescue Metal Group (FMG), pour le développement du potentiel hydroélectrique de la RDC (estimé à plus de 100 GW) à partir du « projet de développement des industries vertes substantielles en RDC », et la société anglaise Westminster Group PLC pour la modernisation des aéroports congolais.

Dès sa prise de fonction en février 2019, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo avait lancé un appel aux investisseurs mondiaux à jeter un nouveau regard sur la nouvelle RDC. Et depuis lors, le Chef de l’Etat mène des efforts considérables pour que la RD Congo devienne désormais fréquentable par les investisseurs internationaux.

Grâce auxquels efforts, malgré un répit causé par la pandémie planétaire de la COVID-19, de plus en plus d'investisseurs de premier plan international arrivent en RDC pour explorer le terrain et les opportunités. Aujourd’hui, les signaux se sont avérés favorables, bien évidemment, sous l’égide de celui que les Congolais ont affectueusement surnommé Fatshi-Béton à cause de ses actions.

C’est dans ce cadre que la semaine dernière, la Rdc a accueilli à Kinshasa la capitale et à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu à l’Est du pays, le milliardaire australien Andrew Forrest, président de Fortescue Metals Group, société cotée à la bourse d’Australie (ASX : FMG). Ce, conformément à l'intérêt du groupe à investir plusieurs milliards de dollars américains dans le potentiel hydroélectrique de la RDC, notamment à partir des sites énergétiques d’Inga, Mpioka et Matadi, dans le Kongo-Central, pour la production de l’hydrogène, l’ammoniaque, les engrais fertilisants et le traitement des métaux verts.

Il s’agit là du « projet de développement des industries vertes substantielles en République démocratique du Congo ». Lequel vise la production énergétique de plus de 70 GW, à travers des projets Inga 4, 5, 6,7, 8 ; du projet Mpioka ; et du projet Matadi dans la province du Kongo-Central. Mais aussi, à partir des turbines fluviales à débit d’eau naturelle pour alimenter les industries vertes qui seront implantées dans le site de Banana, toujours au Kongo-Central.

Pour rappel, un Protocole d’Accord a été signé entre FMG et la RDC en septembre 2020, en présence du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, du Premier ministre honoraire Sylvestre Ilunga Ilunkamba et certains membres de son gouvernement. A ce jour, ces négociations du contrat sont encore en cours, dans le strict respect des engagements pris par la RDC envers l’Afrique du Sud et de la règlementation en vigueur.

Lesquelles sont menées sous la direction du conseiller spécial du Président de la République en matière d’Infrastructures, M. Alexy Kayembe de Bampende, qui est en charge du dossier depuis le début des négociations. Pour lui, « le modèle de partage de production est préféré pour permettre à la Rdc d’avoir accès à sa quote-part dès la production plutôt que des dividendes qu’on ne perçoit presque pas ».

En effet, il y a désormais un changement de paradigme. L’électricité de la RDC n’est plus utilisée comme un produit marchand, mais plutôt comme un intrant pour la production de produits à haute valeur ajoutée.

Ce projet du groupe FMG va générer la création de plus de 500.000 emplois directs et indirects, à tous les niveaux hiérarchiques, même les postes de décision. Des infrastructures connexes telles que des routes, des ponts et un port en eaux profondes pour desservir ces nouveaux sites de productions industriels de l’hydrogène, ammoniaque, etc., feront aussi parties du projet.

Avec ce projet transformateur, la RDC ambitionne de devenir un acteur majeur dans la transition énergétique mondiale vers une économie verte circulaire basée sur l’hydrogène.

Bientôt la modernisation des aéroports congolais

Dans le même temps, Westminster Group PLC, une importante société cotée à l'AIMS Stock Exchange de Londres (Grande-Bretagne) opérant dans le secteur de la sécurité, de la technologie et des services d'infrastructures, a signé un accord de partenariat avec la Régie des Voies Aériennes (RVA) sur les plans de modernisation de l’Aéroport international de N’Djili et des autres aéroports de la Rdc. C’était en présence de l’ambassadeur du Royaume-Uni en RDC, Mme Emily Maltman.

Félix Tshisekedi soutient activement le développement des infrastructures et la sécurité comme composantes clés de sa vision pour la RDC en tant que plaque tournante régionale pour l'aviation et le tourisme. Conduite par la RVA, Westminster Group investira son propre capital dans la mise à niveau des équipements de sécurité des aéroports, des systèmes et dans la formation des employés sur une base de « Build-Operate-Transfer » (BOT).

Ce partenariat pionnier entre la RVA et Westminster Group solidifiera les piliers clés du programme de développement de la RDC piloté par Fatshi. Lequel est assis sur le bien-être du peuple, la paix, la sécurité, le développement des compétences, les transferts de technologie et l'intégration régionale. Signalons en outre que les clients actuels de Westminster incluent le Parlement britannique et une multitude d'aéroports et d'infrastructures critiques à travers le monde.