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A la suite de Kinshasa, les divisions provinciales expriment la même préoccupation: Des bâtiments adéquats pour le MINFPM

Un cadre idéal de travail est un préalable nécessaire, pour la division provinciale de la Formation professionnelle et métiers (FPM) du Kongo central. En effet, le directeur provincial Patrice Emery Bovile Mwankane a rappelé cette préoccupation, dans un entretien à l’Agence congolaise de presse. L’occasion faisant le larron, il a félicité la ministre de la Formation professionnelle et métiers, Mme Antoinette Kipulu Kabenga (photo) qui abat un travail de titan, pour concrétiser la vision du Chef de l’Etat avec ce ministère-clé. Il s’agit, a-t-il noté, de la perspective de la création de la classe moyenne et la valorisation de la main-d’œuvre locale, en vue du développement de la RDC. Ceci ressort de l’ACP n°5103 du mercredi 16 courant. ‘’…Pour l’octroi à la division provinciale d’un cadre idéal de travail, en vue de permettre la concrétisation dans cette province, de l’une des ambitions du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo relative à la création de la classe moyenne en RDC’’, a relevé le responsable provincial.

De tous temps, en effet, sociologues et psychologues se sont attardés, les uns et les autres dans leur langage particulier, sur ce qui découle de la relation entre l’individu et son cadre du travail.

Il s’observe qu’au Ministère de la Formation professionnelle et métiers (MINFPM), les provinces expriment la même préoccupation que la capitale, pour ce faire.

Le cadre du travail, il en a été question quand la ministre s’est livrée à son premier exercice consistant dans la visite des locaux du Ministère, au lendemain de son avènement. ‘’ Les agents et cadres ont plaidé auprès de la tutelle pour avoir d’autres locaux. L’exigüité et les insuffisances de locaux sont des réalités à corriger, pour permettre aux agents et cadres du Ministère de travailler dans des conditions adéquates. … La ministre a rassuré le personnel qu’on ne triche pas avec la réalité. La situation non seulement est perçue comme une priorité, mais revêt une urgence’’. (Lire à cet effet, L’Avenir n°7513 du jeudi 6 mai 2021).       

Quand le gouverneur Atou Matubuana prend la nature pour guide

Le directeur provincial de la FPM a reconnu l’apport du gouverneur de province Atou Matubuana qui a permis à ce nouveau ministère d’avoir une prime servant de frais de fonctionnement. Il l’a exhorté, dans cet ordre d’idées, à s’impliquer davantage pour permettre à ce service de bien travailler, afin de concrétiser la vision du Chef de l’Etat dans son entité. Les observateurs saluent ce témoignage favorable sur la responsabilité du gouverneur. Prenant la nature pour guide, en effet, le premier citoyen du Kongo central encourage tacitement les efforts de la valorisation de la main-d’œuvre locale. Car dans un contexte d’interpénétration des cultures, des clichés se rapportant à ce peuple, ont de tous temps rapporté que le ‘’mukongo’’ avait le travail manuel pour seconde nature’’.

 Le directeur provincial a, ensuite, appelé les autorités nationales à accompagner le Ministère par une volonté concrète suivie d’actes, à doter tous les services provinciaux de la FPM, notamment la division et l’inspection provinciale, de bonnes conditions de travail. De fil en aiguille, Bouvile a félicité tout le personnel de la division provinciale qui affiche une volonté remarquable dans l’avancement de la FPM, un ministère qui est dans sa phase d’implantation. Il a réitéré son credo, rappelant que le développement d’un pays passe d’abord par la formation professionnelle. A propos, il s’observe que la RDC traverse une période où des instituts supérieurs, ‘’tournant le dos’’ à leur vocation technique, se muent en universités (ces dernières ayant vocation de recherche). Vendredi 7 mai dernier, Mme Denise Luethi Crisan a relevé le même constat, en sa qualité de directrice du bureau de la Coopération suisse en RDC : ‘’La RDC a plusieurs cadres universitaires, notamment les juristes, docteurs, architectes et autres mais elle n’avance pas. Il lui faut une main-d’œuvre qualifiée, afin de créer une classe moyenne pour booster une partie du développement économique’’, a-t-elle dit. Elle était, à l’occasion, à la tête d’une délégation venue parler à Mme la ministre, du modèle suisse à la formation professionnelle et métiers.  



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