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Grâce au leadership de Muabilu: PDU, mission accomplie

C’est sur une note de satisfaction pour les résultats atteints que le ministre d’Etat en charge de l’Urbanisme et Habitat, Pius Muabilu Mbayu Mukala a clôturé hier mardi dans un hôtel de la place, l’atelier national sur la revue à mi-parcours du financement additionnel du projet de développement Urbain (PDU). Selon les termes  de référence de cette revue à mi-parcours, à deux mois de la fin du projet, il était question d’évaluer le niveau d’exécution du projet, les réalisations, les acquis et les contraintes, en vue de proposer des actions à entreprendre pour l’atteinte de l’objectif du développement du projet restructuré avant la date de sa clôture.

Dans son discours de clôture, Pius Muabilu dit avoir noté avec satisfaction, la pertinence des recommandations dont l’écho est déjà parvenu au plus haut sommet de l’Etat. C’est ainsi qu’il a rassuré qu’elles seront suivies d’effets en raison des risques de réputation que le non-achèvement des activités stratégiques, à l’instar de la lutte antiérosive de Kananga et l’exécution des plans urbains de référence (PUR) de Matadi, Kikwit, Bukavu et Goma peut engendrer sur l’image du gouvernement et de la banque mondiale face à la déception des populations concernées.

C’est pourquoi son ministère va étudier très rapidement avec la Banque mondiale, les différentes hypothèses pour terminer ensemble ce que nous avons commencé partout dans le pays. « Notre combat commun pour une politique urbaine rationnelle, pour une urbanisation participative et pour la bonne gouvernance urbaine, poumon du développement de notre pays, est juste et mérite que nous y consacrions notre énergie », martèle-t-il.

Un travail salué par la Banque mondiale

A travers un de ses représentants, la Banque mondiale s’est réjouie de ce  que les recommandations la confortent dans l’idée que la pérennisation des acquis du PDU est une préoccupation partagée par l’ensemble des parties prenantes. Il a émis le vœu que les recommandations se traduisent par un acte fort, notamment en termes de mobilisation des ressources, de mise en place d’une organisation appropriée pour assurer l’entretien des ouvrages financés par le projet. « Le processus passera par une bonne collaboration entre la population riveraine et le projet », dit-il.

Pour lui, la montée en puissance de l’engagement de la population a jeté les bases d’une étroite collaboration entre les autorités locales et la population pour l’entretien de ces ouvrages. Et le projet a également mis en place une task force municipale, avec l’intégration des jeunes professionnelles. « Cette approche mérite un  accompagnement pour être pérennisée. Sur le plan institutionnel, le projet a été l’opportunité d’expérimenter l’approche novatrice  en matière de gestion urbaine et de décentralisation », dit-il.

Il rappelé le discours du VPM en charge de la Décentralisation, Me Daniel Aselo qui a évoqué l’importance de structures mises en place par le PDU, notamment, le système d’allocation des fonds basés sur la performance. A titre de rappel, ceci consiste à évaluer la performance des entités territoriales décentralisées. Ainsi, la Banque mondiale reste engagée avec le gouvernement pour la concrétisation de la caisse nationale de péréquation. Il a terminé par dire que l’atelier a été l’occasion d’échanger non seulement sur le PDU, mais aussi plus globalement de l’importance du secteur urbain en RDC, et dont le cas de Goma aura été plus qu’édifiant.

Soulignons que l’objectif global de cet atelier national était d’évaluer le niveau d’exécution du projet de développement urbain (PDU) et d’atteinte de ses objectifs à travers les réalisations, les acquis et leurs pérennisations, de tirer les leçons apprises et de proposer des actions à entreprendre pour la consolidation et le développement des acquis, après la date de clôture du projet au 30 juillet 2021.



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