Ca fait la ‘Une’ de plusieurs journaux de Kampala, la capitale Ougandaise, Jennifer Byukusenge, étudiante à l’Université Mount Kenya a été accusée d’espionnage contre le Général Sibiti Muzeeyi, ancien commandant ai des forces spéciales et de la police militaire, ancien inspecteur général adjoint de la police et actuellement patron de l’industrie d’armement ougandaise’Luweero Industries Ltd. Selon Marcelin Cikwanine qui nous donne l’information, la dame fait partie du commando de ‘sexpionnage’ tutsi qui fait de leur intimité l’arme de guerre. Elle est arrivée en Ouganda le 5 avril 2021, rejoindre sa mère qui travaille dans l’hôtellerie. Trois semaines après, elle a été démasquée par l’équipe de contre-espionnage. Pendant qu’en RDC des 'commando pour la dignité de la femme' lutte contre la chosification de la femme, ces espionnes font de leurs anatomies l’appât pour recueillir des informations stratégiques. C’est cette même ‘arme non conventionnelle’ qu’utilisent les célèbres ‘hirondelles’ (comme on les appelle des fois) dans leur guerre d’occupation dans la partie Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Le 15 mars 2021, lors du lancement de l'Asbl Ekoki Inatosha à Kinshasa, la Présidente du mouvement de pression, Marie-Josée Ifoku Mputa Mpunga, dans son mot de circonstance avait prononcé une phrase devenue emblématique : " le sexe de la femme Congolaise n'est pas un champ de bataille ". En prononçant ces propos, à la limite du choquant, la Gouverneure honoraire de la province de la Tshuapa (issue du démembrement de l'ex-Province de l'Équateur) criait son ras-le-bol contre la chosification de la femme Congolaise par des viols systématiques faits armes de guerre par les ’assaillants’ et autres forces négatives actives dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC). Ces hégémonistes sadiques conjuguent tous les efforts et stratégies pour atteindre leurs objectifs, principalement l’occupation de toute la région des grands lacs. Si pour la ‘paysannerie’ sédentaire du bassin du Congo, il est incompréhensible de voir un homme né d'une femme profaner ainsi ‘le sanctuaire de la vie’ qu’est l’intimité de la femme pour en faire une arme non conventionnelle. Mais certaines communautés des ‘pasteurs nomades’ des grands lacs, en quêtes de pâturages pour leurs cheptels ne s’en gênent pas et s’en servent comme arme. Une arme à destruction méchante (ADM) qui détruit la victime non seulement sur le plan physique mais affecte aussi ses dimensions psychologique, morale, culturelle ; détruisant son corps, son âme et son esprit. L'on comprend que le prix Nobel de la paix, l’Excellent Dr. Denis Mukwege parle de la prise en charge de ses femmes abusées de l’hôpital de Panzi à Bukavu comme de 'réparer la femme'. La méchanceté de l'acte ainsi que sa brutalité est si satanique et monstrueux à tel enseigne que la victime est détruite entièrement comme un véhicule après un accident meurtrier. (Actuellement, Dr Mukwege est le seul originaire de l'Afrique francophone à être admis comme membre du conseil scientifique de l'OMS). Le sadisme de ces barbaries contre la femme peut s'expliquer par l'usage que font ces barbares du corps et de l’anatomie de la femme, de ces sources de vie, que sont nos mamans, en explorant les péripéties historiques de cette ‘culture de guerre’.
Le sexe arme de guerre hégémonique dans les Grands –lacs
« Le nom de Byukusenge s’ajoute aux noms de milliers d’Abachengezi (femmes illustres en kinyarwanda) et Abatabazi (Libérateurs, en kinyarwanda) qui ont joué un rôle important dans la stratégie des conquêtes des hégémoniques, qui étaient toujours utilisées pour déstabiliser les royaumes voisins depuis la nuit des temps », renseigne Cikwanine. En guise d’illustration, il parle de ces ‘Dalila’ d’antan dont la princesse Robwa avec le royaume de Gisaka sous le règne de Ruganzu vers 1300 ; la Nyankaka avec le royaume de Burundi sous le règne de Gahima vers 1447 ; Namu koto avec le royaume de Kabare, les deux sœurs Bega sous le règne de Rwabugiri vers 1870 ou même des officiers supérieurs des redoutables Forces armées zaïroises du Maréchal Mobutu. L’on comprend donc un peu mieux que l’acharnement de ces agresseurs dans la partie orientale de la RDC à vouloir chosifier la femme en usant du viol atroce comme armes de guerre découle probablement de la crainte qu’il y ait des Abachengezi et Abatabazi dans le rang de la population locale à conquérir. Il est vrai que dans son ‘hospitalité légendaire’ le congolais a toujours accueilli à bras ouvert les réfugiés (surtout si s’il s’agit de la fille d’Eve avec la bonne chair, le beau plastic) mais attention aux Dalila. N’oubliez pas toutes ces ‘périphériques plastiques’ peuvent cracher du vénin. Souvenez-vous de l’histoire de Samson !