Le collectif des inspecteurs retraités de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, EPST est en émoi. La mort ayant emporté un membre, en la personne de Longin Boma Mundwen Nsalangwe dit ‘’Bomans’’. Il nous revient que sa mort clinique a été attestée jeudi 18 courant après un malaise ayant occasionné un bref internement à l’hôpital de l’amitié sino-congolaise de N’Djili. Le regretté entre dans la mémoire collective à soixante- dix-sept (77) ans. Au sortir de la morgue, des parents, amis, connaissances, collègues, ont déposé des gerbes de fleurs au pied du cercueil sous la tente dressée en funérarium, en guise de dernier hommage. Il a été inhumé hier dimanche à Kimpoko (Nécropole 2), laissant inconsolables la veuve Makweng Véronique et une forte progéniture, trois filles et trois garçons et petits-enfants.

Le père Toussaint Makila a exhorté l’assistance, samedi dernier, ‘’à veiller tandis que nous sommes confrontés aux influences du temps de la fin’’. C’était à l’occasion d’une messe d’action de grâce en lieu du deuil, sis avenue Kimvula, au quartier III/N’Djili. ‘’Veillons, ce qui veut dire restons dans la prière (...) Nous serons comme ceux qui attendent leur maître qui est allé aux noces. En effet, notre maître c’est Jésus-Christ.               Les deux premières lectures ont été tirées respectivement de l’Ecclésiaste 3, 1-8 ; II Cor 4, 16-18. Et l’évangile, de Luc 12, 35-40.  

Quid de l’illustre disparu

« Le craquement d’un gros arbre produit des échos aux confins du village », renseigne une sagesse. La mort du septuagénaire conforte, en effet, le verdict biblique rendu dans l’Ecclésiaste 3 : ‘’Il y a un temps pour tout, un temps pour toute chose sous les cieux : un temps pour naître, un temps pour mourir ; un temps pour planter et un temps pour arracher ce qui a été planté…’’.

Le notable Kasaï Justin-King a bien voulu mettre à la disposition de la presse l’esquisse biographique de son regretté frère. Il en ressort que le défunt a été un retraité de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, EPST. Après quelque trois décennies de bons et loyaux services, tenant la craie blanche (un évertué professeur de français), il a été promu inspecteur, jusqu’à sa mise à la retraite, il y a peu. Il a été un ancien de l’Unilu (L’Shi), a figuré parmi les pionniers de l’Université du Bandundu (Uniband).

En somme, la disparition du septuagénaire sème la consternation dans les milieux de ses co-originaires de la communauté Téké de la RDC dont ceux du village Kimbi, collectivité Wamba, secteur Fatundu, territoire Bagata, province du Bandundu (d’avant le découpage mis en œuvre en 2015, une mesure politico administrative au terme de laquelle la province susdite a été démembrée en trois entités : Kwango, Kwilu et Maïndombe). Le regretté a vu le jour en 1944, fruit de l’union du père Boma Paul et de la mère Kifata Cécile. Dès sa tendre enfance, ses parents l’avaient façonné à l’éducation chrétienne catholique. Il était 3ème né d’une famille de 5 enfants.