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Après la réaction justifiée de la CENCO: Le Sg de l’EPST sursoit sa mesure désactivant des écoles fonctionnant avec faux arrêtés

Le Secrétaire général à l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST), Jean-Marie Mangobe a écrit, vendredi 16 avril 2021, au Coordonnateur des écoles conventionnées catholiques pour l'informer de la suspension de la mesure de désactivation des écoles fonctionnant avec faux arrêtés. Le patron de l’administration de l’EPST a dans cette correspondance, précisé que cette décision a été prise en attendant les conclusions des travaux de la Commission ad hoc mise sur pied pour examiner le cas de ces écoles.

« Faisant suite au communiqué officiel de son Excellence Monsieur le Ministre d’État, Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique du 01 avril 2021 relatif à la mesure de désactivation des écoles fonctionnant avec de faux arrêtés et de leur personnel, j’ai l’honneur de vous informer de la surséance de cette mesure en attendant les conclusions de travaux de la Commission ad hoc mise sur pied à cet effet. Cette Commission aura à examiner, au cas par cas, la situation administrative de chacune de ces écoles », a-t-il dit.

Pour le Secrétariat général de l’EPST, seules les écoles déclarées irrégulières à l’issue desdits travaux seront désactivées. Ainsi,  Jean-Marie Mangobe Bomungo a demandé au Coordonnateur national des écoles conventionnées catholiques de déposer au secrétariat général de l’EPST les réclamations pour transmission à la Commission ad hoc.

Rappelons que c’est le ministre de l'EPST, Willy Bakonga, qui avait annoncé la mesure de désactivation des écoles fonctionnant avec des faux arrêtés et leur personnel depuis le 1er avril 2021. Cela après avoir décelé plus de 1400 écoles fonctionnant en RDC de manière illicite. Et du coup, c’est plus de 600 écoles conventionnées catholiques qui ont été répertoriées.

Situation qui n’a pas rencontré l’assentiment de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO). Et dans une conférence de presse animée à Kinshasa, l’abbé Donatien Nshole avait demandé aux autorités compétentes de surseoir la mesure de désactivation de ces écoles au motif que les enquêtes menées n'avaient pas fournies des conclusions fiables.

 

Willy Bakonga convoqué par la Justice

Après la condamnation de l’Inspecteur général de l’EPST et du Directeur National du Secope à 20 ans des travaux forcés, la Justice n’a pas encore quitté le secteur de l’Enseignement. Ce, après le rapport de l’Inspection Générale des Finances sur la gestion des fonds alloués à la gratuité de l’enseignement de base. Dans ce rapport publié le 3 mars 2021, l’on peut lire l’existence au sein du ministère de l’EPST, des faux arrêtés antidatés de recrutement des agents et de création des écoles fictives, ainsi que l’explosion du personnel non enseignant au détriment du personnel enseignant qui est pourtant le principal destinataire des frais liés à gratuité de l’enseignement primaire en RDC.

C’est ainsi que sur les réseaux sociaux, l’on a appris l’existence d’un mandat de comparution adressé au Ministre de l’EPST, Willy Bakonga. Il devait se présenter vendredi 16 au Parquet général près la Cour de cassation. D’après une source, le Ministre sortant de l’EPST qui jouit aussi de ses immunités parlementaires ne se serait pas présenté à la Justice en attendant la décision du Parlement. Dossier à suivre !



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