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En l’absence d’un choc majeur: Le CPM décide de revoir le taux directeur de la BCC à la baisse

Eu égard au ralentissement des prix aussi bien sur le marché de change que celui des biens et services, conjugué à des perspectives favorables à court terme, lesquelles ne laissent apparaitre aucun choc majeur, le Comité de politique monétaire a décidé d’assouplir les conditions de financement. Ainsi, le taux directeur a été revu à la baisse de 5,0 points de pourcentage poru se styituer à 10,5%. Par ailleurs, le coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts en dévises à vue et à terme, sont maintenus respectivement à 13,0% et 12,0% et ceux pour les dépôts en monnaie nationale à vue et à terme à 0%. Le Bon BCC servira des opérations de réglage pour fin de la liquidité. Aussi, les réserves de change se sont établies à 505,71 millions de Usd, correspondant à 2 semaines d’importations des biens et services.

Comme c’est la coutume chaque mois, le Comité de politique montéraire (CPM) s’est réuni sous la présidence du Gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC), Déogratias Mutombo Mwana Nyembo. Au ménu, les principaux faits économiques et financiers aux plans extérieurs et intérieur ainsi que sur le dispositif adéquat de la politique monétaire à mettre en place au regard du contexte actuel et futur.

Au plan extérieur, le communiqué de poresse publié par le CPM rappelle que dans ses perspectives de l’économie mondiale, le FMI a revu à la hausse ses prévisions de croissance pour 2021-2022, attestant la reprise de l’économie mondiale après une contraction enregistrée en 2020. Cette révision à la hausse tient principalement des améliorations observées dans les pays avancés, notamment aux Etats-Unis.

Le FMI table sur un taux de croissance de 6,0% et 4,4% respecivement en 2021 et 2022, alors que les estimations de janvier dernier renseignaient une croissance de 5,5% en 2021 et 4,2% l’année prochaine. Cette reprise a été facilitée par les mesures prises par les décideurs politiques et les banques centrales pour atténuer les effets négatifs de la pandémie. Ces mesures concernaient princiçpalement le soutien à l’économie, par les pouoirs publics, à l’échelle mondiale, à hauteur de 16.000 milliards de Usd, et l’assouplissemet des conditions de financement.

S’agissant des cours des matières prmeières exportées par la Rdc, ils ont enregistré une tendance haussière au mois de mars dernier. En effet, el cours du pétrole, sur le marché de Londres, s’est établi en moyenne à 65,6 usd le baril, enregistrant une hausse mensuelle de 5,4%. Ceux du cuivre et du cobalt ont respectivement augmenté de 7,7% et 11,3%, se fixant à 9.039, 8 Usd et 52.488, 7 usd la tonne métrique.

Une croissance tirée par le secteur minier

Sur le plan intérieur, les dernières estimations de la croissance &économique effectuées oar la Commission des études stratiqtiques et des comptes nationaux (CESCN), sur base des réalisations de la production à fin décebre 2020, renseignent un ralentissement de l’activité économique. En effet, la croissance du PIB réel s’est situé à 1,7% contre 4,4% réalisée en 2019. Toutefois, cette croissance tient principalement de la performance du secteur minier, à la faveur des mesures de cantonnement des ouvriers dans les mines ainsi que de la bonne tenue des cours mondiaux des principaux produits d’epxortations (le cuivre et le cobalt).

Au niveau des finances publiques, à fin mars 2021, les opérations financières de l’Etat se sont clôturées par un déficit de 22,9 milliards de CDF, alors que le Trésor avait tablé sur un excédent de 23,4 millirads. Les recettes mensuelles mobilisées se sont chiffrées à 828,1 milliards de CDF, en dépassement de 5,1% de leurs prévisions mensuelles, et les dépenses exécutées ont atteint 851,0 milliards, exécutées en dépassement de 11,3%. Toutefois, au premier trimestre 2021, le solde de l’Etat affiche un léger excédent de 9,6 milliards de CDF alors qu’à la période correspondante de 2020, l’Etat était déficitaire.

Le même communiqué renseigne que le marché de change a été caractérisé par la poursuite de la stabilité relative du Franc congolais sur les deux segments du marché. A fin mars 2021, le taux de change s’est établi à 1.982,36 CDF le dollar américain à l’indicatif, en légère dépréciation mensuelle de 0,1% alors que le marché parallèle, le taux de change est demeuiré à son niveau observé à fin février, soit à 2.023,83 CDF le dollar américain. Depuis le début de l’année, le Franc congolauis s’est légèrement déprécié de 0,5% et 0,2% respecivement à l’indicatif et au parallèle sur fond des efforts de stabilisation initiés par l’Institut d’émission. Par ailleurs, les réserves de change se sont établies à 505,71 millions de Usd, correspondant à 2 semaines d’importations des biens et services.

Eu égard au ralentissement des prix aussi bien sur le marché de change que celui des biens et services, conjugué à des perspectives favorables à court terme, lesquelles ne laissent apparaitre aucun choc majeur, le Comité de politique monétaire a décidé d’assouplir les conditions de financement. Ainsi, le taux directeur a été revu à la baisse de 5,0 points de pourcentage poru se styituer à 10,5%. Par ailleurs, le coefficient de la réserve obligatoire sur les dépôts en dévises à vue et à terme, sont maintenus respectivement à 13,0% et 12,0% et ceux pour les dépôts en monnaie nationale à vue et à terme à 0%. Le Bon BCC servira des opérations de réglage pour fin de la liquidité.



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