C’est fait. Le Sénat congolais, conduit par son président Modeste Bahati Lukwebo, a voté en deuxième lecture le projet de loi autorisant la ratification par la République démocratique du Congo de l'accord portant création de la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAF). En conséquence, il sera transmis pour promulgation au président de la République.

C'est en seconde lecture que la chambre haute du parlement vient de voter le projet de loi autorisant la ratification par la République démocratique du Congo de l'accord portant création de la Zone de libre-échange continental africaine (ZLECAF). Il sera donc transmis pour promulgation au président de la République.

Ce, après adoption article par article et de l'exposé de motif de cet accord. Au cours de cette plénière présidée par le président de cette chambre Modeste Bahati, les sénateurs ont tout d'abord auditionné la réplique du ministre d'Etat, ministre du Commerce extérieur Jean-Lucien Bussa, qui a ramassé toutes les préoccupations exprimées la veille par les élus des élus. Sur 78 sénateurs ,75 ont voté oui, deux se sont abstenus et un a voté non.

 « Cette loi a pour vocation  de démanteler entre les pays africains les tarifs douaniers. Comme pour dire que les échanges des produits entre certains pays se feront  sans paiement des droits de douane. Il est clair qu’il y a le bénéfice économique associé, en termes de développement industriel, développement l’activité économique, réduction des coûts de production interne, lorsqu’on importe par exemple les biens d’équipement », a indiqué Jean-Lucien Bussa, avant d’ajouter que c’est un projet important et la Rdc ne peut pas ne pas intégrer cette  zone de libre-échange.

A l’en croire, les sénateurs ont posé beaucoup d’observations, ils ont relevé beaucoup d’inquiétudes, mais aussi posé des questions pertinentes, notamment celles relatives à la fois aux préalables et aux défis. « Nous considérons que la Rdc a une économie certes  fragile, mais le potentiel de développement économique  est tellement fort qu’il suffit  y mettre de la volonté. Nous allons surprendre le monde et arriver au niveau de l’émergence économique que nous sommes en train de voir ailleurs », promet-t-il.

Peu avant, la chambre haute du parlement a poursuivi l'examen de la proposition de loi déterminant les principes fondamentaux relatifs à la recherche scientifique et à l'innovation technologique.  Son initiateur, le sénateur Guy Loando est venu répondre aux préoccupations exprimé par ses collègues sénateurs.

Après cette audition, l'examen des matières de ladite proposition de loi a été confié à la commission mixte économie et finances ainsi qu'infrastructure et aménagement du territoire. Deux suppléants ont vu leur pouvoir être validé. Il s'agit de Mme Kunda Kisenga Irène et M. Samaki Anidutini Norbert. Ce dernier est le 1er suppléant de feu sénateur Jean-Pierre Lola Kisanga et l'autre est la 1ère suppléante de feu sénateur Kabuya Lumuna. Ils sont désormais sénateurs et membres à part entière de la chambre haute du parlement.