Il n’est point un secret pour une bonne partie des populations du Nord-Kivu, plus particulièrement celle de la ville de Goma, que des déclarations mettant en cause le travail effectué par l’Office des Routes sur le tronçon routier Goma-Masisi-Walikale, dans le cadre de cent premiers jours du programme quinquennal du Chef de l’État, ont été il y a peu, faites à travers les voies des ondes émettant à Goma. Pour cette fin, il nous a été utile de rencontrer le Directeur de ce service chargé de la construction et réhabilitation des routes de la desserte agricole, qui a par une interview éclairé l’opinion publique sur ce point. D’entrée de jeu, Ir. Kofina Pangi, Directeur Provincial de cet établissement public, a d’abord fait remorquer qu’il a maintenant plus de trente ans au service de la nation au sein de cette entreprise sans aucune mention disciplinaire dans son cursus. Ce qui, a-t-il souligné prouve à suffisance la confiance placée en sa personne par sa hiérarchie en lui confiant la commande de cette dernière au Nord-Kivu. Présentement, a-t-il fait savoir, les travaux axés sur la réhabilitation de la route sont en veilleuse par faute de financement dont la deuxième tranche n’est pas encore débloquée pour une continuité optimale. Néanmoins, ceux relatifs à la construction du pont Mabenga avaient déjà pris fin et que ceux du pont Kumbwa sur la rivière portant le même nom sont fin prêts, car les poutres sont coulés et les dalles le seront incessamment. Donc, a-t-il révélé, les populations de Walikale auront d’ici la fin du mois d’août avoir un nouveau pont en état. Pour la poursuite des travaux de réhabilitation de la route, a-t-il précisé, il n’est en train d’attendre le complément de la première tranche qui n’avait même pas atteint 50% du montant global prévu pour cette fin. Le travail à réaliser ne consistait pas à réhabiliter l’entièreté du tronçon, mais plutôt à supprimer les bourbiers sur une longueur de 50 km, et ce qui est déjà fait va au-delà de ces 50 km indiqués, a-t-il informé, avant d’appeler toutes les personnes dubitatives à le parcourir pour s’en rendre compte. Pour le moment, il est à noter deux bourbiers à boucher au niveau de Mikumbi, Muazi jusqu’au niveau Kibua. Ce qui est évident, a-t-il signalé, est que nous sommes toujours en attente de la deuxième partie de financement pour continuer les travaux et dans l’entre temps nous nous battons pour la réparation de certains de nos matériels tombés en panne. Ce n’est pas de ma volonté que les travaux trainent encore, mais plutôt du retard enregistré sur la disponibilité de fonds devant servir de la seconde tranche pour les parachever, a-t-il affirmé en soutenant que s’il y aurait des couacs provenant de son côté, il aurait déjà des demandes d’explication de la part de ses chefs hiérarchiques. Parlant de la commission parlementaire lui adressée par l’Assemblée provinciale pour cette fin, il l’a mis à sa disposition tous les éléments possibles expliquant la lenteur observée dans l’exécution des travaux, et elle s’est également rendue sur terrain pour palper du doigt leur évolution qui s’est avérée compatible aux finances débloquées pour la première tranche. La commission avait bel et bien rencontré les équipes en pleine besogne malgré les difficultés auxquelles elles sont confrontées. La commission est rentrée, et s’il y avait des éléments en termes des reproches à me faire j’en aurais déjà eu, sauf que jusque-là il y en a aucune. Les difficultés, a-t-il relevé, ne se posent pas simplement en fonction de financement, mais aussi aux aléas climatiques qui font que sur ce tronçon, il pleut abondamment et régulièrement, une situation qui pose assez de problèmes, devant lesquels nous ne croisons pas les bras en continuant de travailler. A titre de message, il a indiqué que critiquer ne suffit pas, et que la population encourage l’Office des Routes pour le travail exorbitant qu’il est en train d’abattre dans des conditions extrêmement difficiles pour l’amener à le faire avec plus de vivacité au profit de la province en particulier et de la République en général.