C’est sur le coup de 11 heures que le cortège ayant à son bord le Chef de l’Etat a franchi le portail du merveilleux palace présidentiel du Caire. Sur le perron se trouvait le Président Égyptien, et la garde républicaine qui arborait un uniforme flamboyant pour la circonstance.

Après les salutations d’usage, indique une dépêche de la Présidence de la République, les deux Chefs d’Etats ont passé les troupes en revue avant de s’entretenir dans un long tête-à-tête de près d’une heure. Ils ont par la suite été rejoints par leurs collaborateurs directs impliqués dans la conclusion des négociations qui vont aboutir à la signature de ce contrat de 416 millions de dollars américains.

Quelques instants plus tard, et avant de déjeuner, les deux Chefs d’Etats ont chacun fait le compte rendu de leur entretien à la Presse. Prenant en premier la parole, Abdel Fattah al-sisi a tenu à relever que depuis quelques décennies les relations entre la RDC et l’Egypte sont au beau fixe. Il a tenu à rappeler que son pays va s’engager à accompagner la RDC dans la recherche du maintien de la paix dans l’Est de la république. Pour Abdel Fatah, la RDC et son Président peuvent compter sur l’Egypte qui demeure un pays ami et frère.

Prenant la parole à son tour, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a remercié son homologue pour la disponibilité de sa nation à mettre tout en œuvre pour que le partenariat avec la RDC soit un franc succès. La lutte contre la pandémie de la Covid-19 a également fait partie des échanges entre les deux Chefs d’Etats. En conclusion, face à la problématique des eaux du Nil qui devient de plus en préoccupante avec pour risque un embrasement militaire, Félix-Antoine Tshisekedi a plaidé pour le dialogue, seule voie qui permettrait à dégager des solutions idoines pour que la concorde revienne entre l’Egypte, l’Ethiopie et le Soudan.

Après le déjeuner offert à toute la délégation, le futur Président de l’Union Africaine s’est rendu à l’Agence de Renseignements Égyptienne.