Pour l’Ambassadeur André-Alain Atundu, maintenant que le ciel des rapports entre FCC et les partis composants semble s’éclaircir, le moment est peut-être venu d’envisager un dialogue positif avec le Président Kabila pour mettre fin à la crise politique provoquée par les taupes dans le but de saboter l’alliance de gouvernance entre deux dignes fils de la République, unis par la passion du Congo. Dans un point de presse organisé samedi dernier en sa résidence, ce communicant du FCC pense que Kabila qui a le sens de l’Etat, une ouverture d’esprit à partir de son expérience de 18 ans en tant que chef de l’Etat et président de la République. Actuellement, il existe plutôt un malentendu profond entre le FCC-CACH, entre le Président Tshisekedi et le Président Kabila. C’est justement une des conditions pour que le dialogue puisse se tenir. Pour lui, la constitution l’a prévu et il faut qu’il y ait au moins une pensée autre de celui qui dirige. C’était le défi lancé par Kabila en s’associant avec son frère Tshisekedi pour gouverner ensemble. Malheureusement, les taupes nombreux au sein du FCC, probablement aussi au sein de CACH n’ont pas permis cette synergie d’action entre ceux qui partagent en commun la passion du Congo et ceux qui partagent l’idéal légué par Etienne Tshisekedi, le peuple d’accord.
Pendant que le contexte du pays est dominé par des vagues d’adhésions à l’union sacrée de la nation, vision développée par le Président de la République, Félix Tshisekedi, l’ambassadeur André-Alain Atundu qui observe de loin cette situation a convoqué la presse, afin de donner son point de vue. Il estime que maintenant que le ciel des rapports entre FCC et les partis composants semble s’éclaircir, le moment est peut-être venu d’envisager un dialogue positif avec le Président Kabila pour mettre fin à la crise politique provoquée par les taupes dans le but de saboter l’alliance de gouvernance entre deux dignes fils de la République, unis par la passion du Congo.
Pour lui, il justifie ce dialogue, notamment par le fait que Kabila a le sens de l’Etat, une ouverture d’esprit à partir de son expérience de 18 ans en tant que chef de l’Etat et Président de la République. Actuellement, explique-t-il, il existe plutôt un malentendu profond entre le FCC-CACH, entre le Président Tshisekedi et le Président Kabila. C’est justement une des conditions pour que le dialogue puisse se tenir.
A ceux qui pensent que le FCC a été anéanti, Atundu se demande : « Pouvez-vous parler à un moment de notre histoire de l’anéantissement de l’UDPS, du MLC ou même du PALU ? Le FCC est un noyau des personnes de conviction décidées à se battre pour consolider notre démocratie. Une démocratie ne peut pas se consolider lorsque tout le monde chante la chanson de la saison. Notre constitution l’a prévu et c’est la nature de la constitution, il faut qu’il y ait au moins une pensée autre de celui qui dirige », dit-il, avant d’ajouter que c’était le défi lancé par Kabila, en s’associant avec son frère Tshisekedi pour gouverner ensemble. Malheureusement, les taupes nombreux au sein du FCC, probablement aussi au sein de CACH n’ont pas permis cette synergie d’action entre ceux qui partagent en commun la passion du Congo et ceux qui partagent l’idéal légué par Etienne Tshisekedi, le peuple d’abord. C’est la condition du développement de notre pays dans la sérénité et le calme.
User de sa liberté
Devant la presse, A. Atundu considère que la création des regroupements politiques ou le ralliement à d’autres, procède de la liberté garantie et juridiquement protégée par la Constitution de notre pays. D'ailleurs, ce droit à la liberté est une valeur fondatrice et légitimant de la démocratie en tant que valeur universellement reconnue, recherchée, garantie et protégée par la communauté des Nations.
Mais que vaut un exercice de liberté qui se fait au mépris des valeurs morales comme l’honnêteté et la loyauté. Ce droit légitime, pour chaque individu et chaque groupe exercé de façon arbitraire, sans règle ni rationalité, ne risque-t-il pas alors de transformer en un instrument de légitimation de la prostitution politique ou de la surenchère opportuniste ?
Cette frange de la classe politique qui semble constituer la Majorité, enlève à la liberté ses lettres de noblesse pour l'avilir au rang de recherche d’intérêt au ras-de-pâquerette. Si aujourd'hui, l’UDPS force l'admiration, c'est en fonction de la constance idéologique de ses convictions portées en toute circonstance par des militants, jusqu’au sacrifice suprême.
Ainsi, grâce à son intransigeance idéologique, l’UDPS a contribué à l’implantation de la démocratie en rendant possible l’alternance politique, exécutée de main de maître par le Président Kabila. C’est pourquoi le Président Tshisekedi et les militants de l’UDPS méritent malgré tout la considération de la Nation.
Le FCC doit continuer sa marche
A en croire, ce Communicant du FCC, il appartient donc désormais à cette méga plate-forme de continuer à mener le combat pour la démocratie et la liberté, fort de ses convictions idéologiques. « A tous mes partenaires restés dans le FCC, je leur recommande de garder le cap déterminé par Kabila ; l’horizon va s’éclaircir bientôt », croit-il.
Et de renchérir qu’au lieu de claironner rageusement notre attachement à Kabila comme l’ont fait ceux qui ont traversé à la nage, selon l’expression prophétique de Kabund, posons plutôt dans le silence de l’action des actes qui démontrent notre attachement et notre engagement à accompagner la vision politique du Président Kabila dans la loyauté et l’abnégation.
« Nous devons et nous allons nous battre jusqu’au bout même si cet effort court le risque d’être injustement payé par une non victoire, plutôt que d’abandonner et de survivre sans gloire dans l’errance comme une âme en peine, alors que la personnalité et la dignité de notre Peuple sont en cause. En effet, la victoire en politique n’appartient pas à ceux qui tournent opportunément casaque au moment de la confrontation, au lieu de défendre leur conviction; mais plutôt à ceux qui savent encaisser et continuer le combat jusqu’à la fin », promet-il.