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Environnement et Développement Durable: 2020 aura marqué l’élaboration de la politique forestière nationale

Au courant de l’année 2020 qui vient de s’achever, le ministre national de l’Environnement et Développement durable avait mené quelques actions nécessaires pouvant faire avancer les choses dans son secteur. D’abord Me Claude Nyamugabo avait procédé, le mardi 03 mars dernier, à l’ouverture officielle des travaux de lancement du projet d’élaboration de la politique nationale forestière, et dont l’essentiel vise la mise en place d’un plan forestier national qui sera révisé périodiquement en fonction de la dynamique de l’industrialisation forestière. Et le jeudi 02 juillet dernier au centre catholique Cepas dans la commune de la Gombe à Kinshasa, le ministre avait lancé les travaux d’approbation du processus d’élaboration de cette politique forestière nationale par les différentes structures des Ministères sectoriels.

Cette politique forestière est un document d'appui à la gestion des forêts congolaises afin que les ressources forestières profitent véritablement à la population. Concrètement, elle aura pour innovations, entre autres, de renforcer le rôle du secteur forestier dans l'atteinte des objectifs nationaux contenus dans le Programme national stratégique de développement (PNSD 2017-2021), mais aussi dans la réalisation des Objectifs de développement durable à l'horizon 2030.

« Il va sans dire que la politique forestière nationale va éclairer la révision du Code forestier et permettra à notre pays de mettre en place des garde-fous à même de préserver l’Etat congolais de la délinquance, voire la criminalité forestière entretenue, de l’évasion des devises ainsi que du sous-emplois dans la chaine de développement du secteur forestier. La politique forestière nationale nous permettra ainsi de valoriser de manière maximale le bois produit en République démocratique du Congo », a expliqué le ministre de l’Environnement.

Il était donc déterminé à doter la RDC de sa propre politique forestière nationale avant le 31 décembre 2020. C’est l'un de ses défis majeurs auxquels il s'est assigné durant son mandat, commente son service de communication. Puisque pour lui, il était inconcevable qu’un pays comme la RDC, avec un potentiel forestier énorme et qui en plus, est présente dans plusieurs plates-formes tant régionales que mondiales, ne puisse disposer à ce jour, d’une politique forestière nationale.

                                                                                    

Des mesures préconisées contre le trafic illégal du bois d’œuvre dans les ports de Kinshasa

Dans l’actif de l’actuel ministre de l’Environnement et Développement durable, Me Claude Nyamugabo, il faudra aussi souligner un autre point important. Ce qu’il a sollicité et obtenu du Gouvernement de la République, le soutien pour l’application des mesures qu’il a préconisées par rapport à la situation du bois d’œuvre illégal dans différents ports fluviaux de Kinkole et aux îlots à l’Est de Kinshasa. Lequel résulte de l’exploitation forestière artisanale illicite. C’était en juin dernier.

Ces mesures ont consisté à la fermeture de tous les ports illégaux et des ilots transformés en paradis pour le trafic illégal des bois. Aussi, à la saisie de toutes les grumes illégales trouvées sur le lieu, car leurs provenances n’étaient pas connues, ni leurs propriétaires. Et également à l’interdiction des activités des petites usines de transformation de bois et de toute activité de scierie proscrite par les lois congolaises, dans ces ports de Kinkole, car les résidus des bois polluent les eaux.

Pour le ministre Nyamugabo, le commerce illégal des bois dans les ports de Kinshasa figure parmi les problèmes urgents auxquels il veut remédier. Il avait donc promis d’assainir ce secteur de l’exploitation du bois en RDC, et surtout de mettre un terme à ce qu’il qualifie de « criminalité forestière ».

C’est ce qui a justifié sa descente sur terrain, le samedi 23 mai dernier, dans trois ports situés le long du fleuve Congo au niveau de la cité de Kinkole dans la commune de la N’Sele, à l’Est de la ville-province de Kinshasa, ainsi que des ilots environnants. De cette visite d’inspection improvisée, le ministre a pu constater une situation qui s’apparente à une véritable criminalité, selon lui.

Il s’agit de la présence illégale des radeaux des grumes aux ports de Kinkole et aux îlots situés le long du fleuve Congo ; la présence effective des bois grumes illégaux saisis pour cause de retard de paiement des amendes transactionnelles. Aussi la vente illégale de bois grumes au niveau des îlots sur le fleuve Congo ; la multiplicité des services de l’Etat opérant au niveau des ports (14 au total) ; l’arrestation arbitraire des inspecteurs du Ministère de l’Environnement par d’autres services de l’Etat.

C’est justement cette situation malencontreuse qui a poussé au ministre Claude Nyamugabo à prendre des mesures qui visent à garantir la gouvernance forestière en RDC ; à assurer la maîtrise du processus de traçabilité du bois artisanal et à veiller à la maximisation des recettes dues au Trésor public.

 

Du lancement de la campagne de lutte contre la déforestation

Et en marge de la Journée internationale de la forêt célébrée comme chaque année, le 21 mars 2020, le ministre de l’Environnement Claude Nyamugabo avait lancé le 19 mars dernier, la campagne de lutte contre la déforestation en République démocratique du Congo, à travers la « butanisation » (gaz domestique). C’était à l’issue d’une conférence de presse qu’il a animée au Jardin botanique de Kinshasa.

A cette occasion, le ministre avait vanté les retombées positives de la « butanisation », donc les conséquences positives qu’entraine l’utilisation du gaz pétrole liquéfié, spécifiquement dans la protection des tourbières et des couverts forestiers. Pour lui, le projet de butanisation constitue une mesure palliative à la survie des forêts congolaises.

Il a par ailleurs expliqué que cet aspect des choses occupe les premières lignes des priorités annuelles du Ministère de l’Environnement et Développement durable.

 

De la désinfection des bâtiments pour cause de Coronavirus

Dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus déclaré le 10 mars 2020 en RD Congo à partir de la ville de Kinshasa, le ministre de l’Environnement et Développement durable, Me Claude Nyamugabo, avait lancé en début du mois d’avril dernier, à la suite du confinement de la commune de la Gombe, une vaste opération d’assainissement des bâtiments et espaces publics. Des ressources humaines et un important lot de matériels composé de pulvérisateurs, fumigènes et atomiseurs ont été mobilisés pour le besoin de la cause.

Le ministre a à cette occasion annoncé la reprise « urgente », par la Direction nationale d’assainissement (DNA), des activités de désinfection de la ville de Kinshasa. En effet, la Direction nationale de l’assainissement a été créée en 1980. C’est un service dispo



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