Bientôt la mise en place du premier gouvernement du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Les tractations sur la formation de cette équipe ont déjà accouché des conclusions pertinentes qui ont mis d’accord les deux parties à savoir : le Front Commun pour le Congo (FCC) et le Cap pour le Changement(CACH). L’heure est aux consultations par le Premier ministre Ilunkamba, suivies de la nomination des membres de ce gouvernement par Ordonnance présidentielle ; et son investiture à l’Assemblée nationale avec ses 48 ministres et 17 vices- ministres. Pour ne pas énerver les dispositions constitutionnelles et la quiétude nationale, d’aucuns pensent que le chef du gouvernement devrait tenir compte du contexte géopolitique, surtout en cette période où le président de la République prône la réconciliation nationale. Le gouvernement Sylvestre Ilunkamba très attendu par les Congolais serait budgétivore au regard du nombre de ses animateurs. Certains analystes vont dans le sens de trouver la non-prise en compte des besoins sociaux de base de la population dans ce gouvernement. Outre l’aspect politique, cette question économique se pose aussi avec acquitté par apport surtout à la taille dudit gouvernement. Selon certains observateurs, avec 65 membres, le gouvernement éléphantesque de Sylvestre Ilunga Ilunkamba serait budgétivore au regard de la modicité du budget actuel de la République démocratique du Congo. Suivant de près la situation socioéconomique du pays, des observateurs avertis estiment que la population congolaise croupirait toujours dans sa misère, car tout est fait pour augmenter la santé financière d’une catégorie de personnes bien identifiées. A cela, d’autres répliquent qu’il s’agit là, d’un prix à payer dans l’exercice d’un gouvernement de la coalition. Il faut rappeler qu’au finish, d’autres secteurs auront du mal à avoir des budgets conséquents pour leur fonctionnement ; à moins que des dispositions soient prises quant à ceux. Il est temps de quitter le ventre d’abord pour rendre effectif le slogan cher à feu Etienne Tshisekedi à savoir « le peuple d’abord ». E le président de la République en est conscient. Au-delà de ces évidences, disons que la Rdc n’a pas un problème de manque de liquidité. Elle a plus besoin de l’élargissement de l’assiette fiscale, de la lutte contre la corruption, de la formalisation de l’économie informelle, de la canalisation de toutes les recettes dans le Trésor public, etc. Il suffit tout simplement appuyer sur ces leviers et la Rdc aura de quoi satisfaire aux besoins de sa population.