Contre le ‘’Libala yaka Tofanda’’, Christelle Muabilu directeur général de la Radiotélévision du Groupe L’Avenir en tant qu’Africaine, tient à préserver la culture qui exige que les parents soient honorés par les unions régularisées conformes coutumièrement, civilement et religieusement. Qu’a cela ne tienne, Christelle Muabilu estime qu’il y a des cas exceptionnels qui font que certaines femmes, vu l’âge après avoir eu des enfants, soient tentées de se retrouver dans les ‘’Libala yaka Tofanda’’ pour que leur progéniture aient cette chaleur parentale. Il y a des circonstances qui favorisent également ces unions, de suite des moyens financiers vu également les exagérations des listes que les familles donnent à leurs futurs beaux-fils avec des dots exorbitantes. Le contexte actuel de cupidité pousse certains conjoints à vivre dans le ‘’yaka Tofanda’’ entendez maritalement, et non officiellement. ‘’L’espoir fait vivre’’, encourage un adage. Alors, le couple ainsi indexé espère bien régulariser au moment opportun,, au gré de l’acquisition des moyens. Les ‘’yaka Tofanda ne doivent toujours pas être interprétés comme la mauvaise foi de l’homme. Autrefois, les aînés vivaient ensemble et s’unissaient à la longue sans que cela ne soit un problème comme on le présente actuellement, affirme Christelle Muabilu qui poursuit en indiquant que certaines familles ont opté pour le ‘’yaka Tofanda’’, faute de moyens, car les mariages coutumiers sont devenu un casse-tête pour qui veut les faire de manière légale. Jetant un regard dans la société sud-africaine, Madame Christelle révèle le coût de la dot surtout pour une femme qui a étudié. D’où, la paie de la dot de manière échelonnée; les sud -Africains peuvent avoir une ou deux ans pour concrétiser ce processus. Toutefois chez ces peuples, la culture est complexe .Pour eux donc, le mariage est une décision précieuse et il faut prendre tout son temps, pour pouvoir opérer le bon choix du conjoint chez les blancs autant que chez les noirs. En Afrique du Sud, les gens sont libre de vivre leurs vies comme ils veulent en tant qu’amis, concubins sans avoir de remord ou la honte de cette vie commune irrégulière. Dans son constat, Christelle Muabilu pense que leur manière de vivre a été copiée des Occidentaux trouvant normal et sans trop d’exigence leurs choix. En effet, la loi sud-africaine reconnaît tout de même les enfants issus de ces unions car sans en abuser, six (6) mois de vie commune représentent un mariage consommé. Seulement, en Afrique du Sud, même si l’on reconnaît que les enfants peuvent venir des ‘’yaka Tofanda’’ ou union libre, les textes font quand même allégeance aux enfants issus des couples reconnus par les institutions du pays. De même que par un test ADN, l’on peut avoir la confirmation de véritable parent, mais il y a une différence entre les enfants issus d’une union officielle et ceux issus des femmes qui vivent en concubinage. En Afrique du Sud, ce n’est pas une honte de vivre avec un homme. Christelle Muabilu confirme que pour les Sud –Africains, quand ils décident de légaliser leur union, ils n’hésitent pas parce que pour eux, le mariage doit être honoré. Contrairement à la RDC où l’on peut briser quand ça ne marche pas, les descendants du roi Shaka, eux, savent respecter cette recommandation divine qu’est le mariage. Hélas en RDC, il faut des fois se rendre à l’évidence que certaines femmes pensent qu’elles ne peuvent plus avoir d’homme au temps voulu et elle se lance dans le système ‘’yaka Tofanda’’ . Mais le point de vue résistant dans le cœur de L’ADG du Groupe L’Avenir, les filles doivent attendre que leurs parents soient honorés, avant de prétendre vivre en couple.
03/10/2024 à 17h00
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