loader

Pour HRW « Des doutes subsistent sur les vraies raisons de la condamnation de Vital Kamerhe »

Human Right Watch a dénoncé la persistance de corruption en République Démocratique du Congo. D'après un rapport rendu public ce mercredi 13 janvier 2021, cette Ong américaine dénonce des allégations de corruption au sein du cercle rapproché du Chef de l’Etat.

Human Rights Watch estime, dans une publication sur son site internet, que la situation des droits humains en République démocratique du Congo s’est dégradée en 2020 sous la présidence de Félix Tshisekedi. Ce, après une première année de mandat marquée par des avancées.

« Les autorités congolaises ont réprimé des manifestants pacifiques, des journalistes et des personnalités politiques, tout en utilisant les mesures de l’Etat d’urgence imposé de façon temporaire en raison de la pandémie de Covid-19 comme prétexte pour endiguer les mouvements de contestation », peut-on lire dans cette publication.

Pour ce qui est du procès Vital Kamerhe, Humain Rights Watch estime qu’il y a des doutes sur les vraies raisons de la condamnation du Directeur de cabinet du Chef de l’Etat congolais, Vital Kamerhe.

« Le 20 juin, Vital Kamerhe, l’ancien directeur de cabinet de Tshisekedi, a été condamné pour détournement de fonds et corruption, devenant ainsi l’homme politique le plus important de la RD Congo à avoir été poursuivi pour corruption. Il a été condamné à 20 ans de prison. De nombreuses autres personnalités impliquées dans des actes de corruption ces dernières années n’ont pas fait l’objet d’enquêtes, jetant le doute sur les véritables motifs des poursuites engagées contre Kamerhe », lit-on dans ce rapport consulté.

Rappelons par ailleurs que cette publication intervient quelques jours seulement après que la « libération conditionnelle » accordée à deux personnalités condamnées pour détournement de deniers publics, dans le même programme de 100 jours ayant conduit notamment à la condamnation de Vital Kamerhe.



Actualités Récentes

Présentation de l'équipe

RTGA