Le complot a été déjà fait, le plan déjà établi, la procédure enclenchée, en vue d’imposer aux élus nationaux la destitution de Jeanine Mabunda. Pourtant attachée à la Constitution de la République, Mabunda dérange et il faut l’abattre. Ses prises de position basées essentiellement sur la Constitution et les lois du pays n'arrangent pas du tout. La dissolution de l’Assemblée nationale étant impossible et difficile, ils se serviraient des billets de banque pour matérialiser leur plan. Comble de tout, ils veulent débaucher dans une majorité qu’ils traitaient hier d’artificielle et d’inutile.
Dans une déclaration publique, les présidents des groupes parlementaires du Front Commun pour le Congo (FCC) alertent sur une tentative de corruption de ses élus nationaux : « Nous, présidents des groupes parlementaires FCC, apprenons avec indignation que depuis vendredi 06 novembre 2020 après-midi, un groupe d'inciviques s'évertue à corrompre certains collègues députés nationaux moyennant 7000$/député, aux fins de les inciter à signer une pétition en vue de la déchéance de l'honorable présidente de l'Assemblée nationale pour des raisons politiciennes ».
Toujours dans cette déclaration signée par l’honorable Didi Manara, ils condamnent « cet acte odieux et immoral ; invitant ainsi leurs collègues à ne pas adhérer à cette initiative malveillante et infractionnelle ».
Poursuivant, les présidents des groupes parlementaires du FCC sont prêts à mettre des preuves sur la place publique.
« Le FCC dispose de témoignages et preuves concordants qu'il mettra à la disposition de l'opinion nationale et internationale le moment venu. Demeurons chers collègues dans la loyauté, la discipline et la cohésion ; car nous sommes déterminés à faire échec à cette aventure de mauvais goût », disent-ils.
A défaut de dissoudre la chambre basse du parlement, les ennemis de la stabilité des institutions veulent faire tomber sa présidente Jeanine Mabunda Lioko Mudiayi. La seule voie choisie, c’est la corruption des élus nationaux. Ce complot vient d’être dévoilé et mis à nu. Le débauchage veut prendre sa forme, pourtant hier la majorité des élus du Front Commun pour le Congo était prise comme d’artificielle et numérique. Mais c’est elle qu’on cible pour exécuter un plan capable de renforcer la crise institutionnelle. A en croire notre source, le plan établi vise à donner à chaque député qui y consent 5 à 7 mille dollars pour signer la pétition.
« Une honte pour ceux qui avaient juré de prendre le peuple à témoin et de faire tout en sa faveur et selon les lois du pays. Certains députés nationaux sont utilisés pour discréditer le bureau qui n'aurait pas donné son rapport financier en temps voulu. Mensonge de bas étage », affirme notre source.