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Haut-Uélé: Christophe Baseane Nangaa: « Piéton, vélo et moto, chargé ou pas ne peuvent pas payer »

Le Gouverneur de la province du Haut-Uélé, Christophe Baseane Nangaa a pris part à la messe dominicale de ce 4 octobre 2020 en la paroisse Saint Rosaire de Mendambo à Isiro. Prenant la parole pour la circonstance, le chef de l'Exécutif provincial est revenu sur les principaux sujets d'actualité dans son entité. Sa santé, poste de contrôle et de participation ou encore les agitations politiques actuelles, rien n'a été esquivé par le numéro un de la province.

"Premièrement, je suis venu pour remercier la communauté catholique qui m'a soutenu pendant cette période difficile. Cela veut dire que je suis véritablement de cette famille. En vérité, vos prières, m'ont aidé. Comme j'étais parti pour me faire soigner à Nairobi où, il y a cinq ans, j'avais subi une intervention chirurgicale. Une intervention très délicate. Il m'avait fallu retourner chez les mêmes médecins pour revoir cette situation et je suis rentré en bonne santé. Je vous remercie infiniment pour tous, particulièrement les mamans catholiques qui ont résisté aux intoxications (...)" a-t-il indiqué devant plusieurs centaines de fidèles de cette paroisse.

Le chef de l'Exécutif provincial est également revenu sur les travaux de réhabilitation des infrastructures de base à travers la province et particulièrement dans la ville d'Isiro. Contrairement aux spéculations orchestrées par des opérateurs politiques, ces différents chantiers vont être poursuivis avant le démarrage d'autres en conception.

"Concernant la continuité des travaux, nous allons poursuivre le travail conformément à notre programme d'actions. Que personne ne vienne ici vous mentir que le Gouvernement a causé du tort aux riverains des routes en réhabilitation. Comme vous le voyez, la route de l'aéroport d'Isiro-Matari en chantier, c'est le même travail qui va se faire jusqu'à la rivière Nava au bénéfice de nous tous. Nous sommes en plein exécution de notre plan d'élargissement de la ville d'Isiro, il n'y a pas moyen de créer une autre puis vous laisser dans cet état. Il faudra que vous puissiez vous approprier le programme du Gouvernement provincial, le soutenir et vous devez refuser de reculer en terme des progrès dans l'acquisition de notre liberté chèrement acquise", a martelé le numéro un du Haut-Uele.

Christophe Baseane Nangaa a également rassuré ses concitoyens que des réajustements dans la perception des taxes et droits au niveau des postes de contrôle et de participation sont en chantier pour permettre aux populations de circuler plus librement sur les rues du Haut-Uele.

Les motos et les vélos ne vont plus payer

 

"Si vous avez bonne mémoire, vous vous souviendrez que nous avons fait plus d'une année, le temps que j'avais décrété qu'il n'ait pas une barrière dans notre province. Il y a quatre mois,  en phase expérimentale, nous avons installé des points de contrôle et de contribution en quadrillant la ville d'Isiro. Malheureusement, nous avons recruté des gens qui ne nous ont pas aidés. Nous avons fait en sorte que chacun, dans son secteur puisse amener sa contribution pour nous permettre de construire notre province fort malheureusement qu'ils ne nous ont pas facilité la tâche. De fait, à partir de ce lundi, les motos et les vélos ne vont plus payer sur ces barrières. Je répète, les agents commis à ce travail qui n'ont pas pu appliquer correctement la loi en la matière ont failli quant à ce et que des sanctions vont suivre. Mais pour sauver la communauté du Haut-Uele, les postes de contrôle et de participation qui nous avons installés en titre expérimental ne concernent que la ville d'Isiro mais des policiers et d'autres  personnes mal intentionnés ont remis des barrières partout à travers la province raison pour laquelle, j'ai pris la décision : piéton, vélo et moto, chargé ou pas ne peuvent pas payer", a tranché l'autorité provinciale frénétiquement acclamée par l'assistance.

Au sujet des automobilistes concernés par ce réajustement, le Gouverneur de province promet d'organiser une série des consultations en vue d'examiner les modalités pratiques y relatives.

"Concernant les utilisateurs des véhicules (commerçants), hier j'ai reçu les acteurs de la société civile associés aux responsables de la la FEC. Nous sommes en plein pourparlers pour dégager une option sur comment ils peuvent commencer à payer", a déclaré le chef de l'Exécutif provincial avant d'enchaîner : "Mon absence m'a permis de comprendre certaines choses sur qu'est-ce que nous pouvons encore faire. Mes portes grandement ouvertes. Que celui qui est opposé à notre façon de faire, qui a plus d'imagination et d'intelligence que nous vienne nous rencontrer pour que nous puissions discuter développement de notre province. S'il parvient à me convaincre, nous allons appliquer son plan mais si c'est le contraire, qu'il nous laisse le temps de travailler au lieu de créer des tensions inutiles (...), a conclu Christophe Baseane Nangaa sous la salve d'applaudissements.



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