Depuis son investiture comme 5ème président de la Rdc, Félix-Antoine Tshisekedi s’est fixé comme objectif de normaliser les relations avec certaines institutions financières internationales, notamment le Fonds monétaire international (FMI). C’est à la suite de la bonne exécution du programme intérimaire que la Rdc a bénéficié à deux reprises de deux appuis de cette Institution de Bretton Woods pour renforcer ses réserves internationales de change, mais pour aussi pour faire face aux conséquences néfastes de la Covid-19.

Cette harmonisation passe par la réalisation de quelques conditionnalités appelées réformes ou recommandations, voire même conditionnalités. C’est dans cette optique que le Chef de l’Etat, lors de la 49ème réunion du conseil des ministres qu’il a présidé en présence du Premier ministre Ilunga Ilunkamba, a informé les membres du Conseil des recommandations de la Directrice générale du FMI sur les actions immédiates formulées que la RDC doit mettre en œuvre pour accéder aux facilités de crédit du FMI.

Il s’agit de : la gouvernance de la Banque Centrale du Congo ; la transparence dans le secteur des Mines et la présentation d’un budget réaliste. A ce sujet, le Conseil des ministres, à l’initiative du Président de la République a chargé le Premier ministre, de s’assurer que les initiatives prises par les Institutions et les ministères sectoriels concernés concourent à la réalisation de l’objectif susvisé.

L’on ne cessera jamais de le dire qu’être en programme avec le FMI, ce n’est pas une fin en soi. La finalité pour tous les Etats du monde, c’est d’assurer une bonne récolte des impôts et taxes, instaurer leur bonne gestion, tout en prenant un engagement ferme de lutter contre la corruption et le détournement de deniers publics.