C'est à 14h00’ que l'hélicoptère du président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, a décollé pour Brazzaville. Ceci marque la fin du séjour privé suite à la disparition de Mme Germaine Djembo, soeur cadette à Antoinette Sassou Nguesso.
Peu avant son retour, indique une dépêche de la presse présidentielle, le numéro un du Congo Brazzaville a été reçu par son homologue et frère Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, dans son bureau du Palais de la Nation. À l'issue de leur entretien, les deux chefs de l 'Etat ont répondu aux questions de la presse de deux pays.
Le premier à prendre la parole a été Denis Sassou Nguesso. Il a d'abord commencé à remercier le président de la Rdc pour sa présence omniprésente durant le déroulement des obsèques. En outre, il a affirmé sa joie de voir les kinois compatir avec leur famille.
Et puis, il a qualifié leur entretien de très capital par rapport aux dossiers abordés. Notamment, le point sur la pandémie du Coronavirus et ses conséquences sociales graves. En plus, le président brazzavillois n'a pas caché sa joie de s'entretenir avec le futur président de l'Union Africaine sur quelques sujets africains, entre autre le dossier libyen. Pour rappel, Denis Sassou Nguesso est médiateur de ce conflit qui endeuille la Libye depuis la mort de Mouammar Kadhafi. Il a poursuivi en disant que le monde connaissant des moments difficiles du point de vue sécuritaire et politique, il était de bon aloi que cela puisse être l'une de leurs préoccupations.
Pour terminer, il a loué les relations bilatérales exemplaires entre la République Démocratique du Congo et la République du Congo, ayant été palpable en marge du contexte douloureux qui venait de frapper sa famille.
De son côté, répondant à la question de la presse du Congo Brazzaville, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est revenu sur le projet du pont entre les deux capitales les plus rapprochées du monde. Il a insisté sur le fait que ce rêve de grande importance pour nos deux pays est particulièrement lié à celui du Port en eau profonde de Banana dans le Kongo Central. L'un n'ira pas sans l'autre, avait-il insisté. Il a noté que les experts y travaillent sans relâche et que les choses sont très avancées de ce côté-là.
Signalons que le président congolais était à la tête d'une forte délégation composée de 17 ministres et plusieurs hautes personnalités.