L’Afrique célèbre le 31 juillet de chaque année « la journée de la femme Africaine » consacrée par l’Union Africaine depuis le 31 juillet 1974, en reconnaissance de l’engagement d’une pionnière, notamment Mme Aoua Keita de nationalité malienne. Dans un message à l’occasion de cette journée, Mme Béatrice Lomeya, ministre d’Etat, ministre du Genre, Famille et Enfant rappelle que c’était dans un contexte où les femmes africaines devraient se battre pour l’instauration d’une justice commune qui défend les droits de l’homme en tant qu’être humain. En effet, plus de 50 ans après, le rôle historique joué par les femmes en Afrique témoigne de leur capacité de réaliser et de conduire le changement sur le continent. A l’instar de la pionnière, les femmes congolaises font preuve d’un engagement exemplaire, à travers des décennies à faire reconnaître et respecter les droits des femmes qui sont des droits humains. Leur contribution à la recherche et à la consolidation de la paix, gage du développement est sans équivoque.

« En ce jour qui célèbre les efforts de la Femme Africaine en général et congolaise en particulier, je les exhorte à poursuivre le combat parce que le développement de notre pays se fera avec elles », dit-elle, avant d’ajouter que chaque année, la journée internationale de la femme africaine est célébrée sous un thème particulier et celui de cette année 2020 est : « Unité de la diversité, lutte contre le racisme et covid-19, vers l’autonomisation des femmes ».

Mme Béatrice Lomeya  fait observer que ce thème se réalise en conformité avec les réalités actuelles que traverse le monde et particulièrement la Rdc par la pandémie de la COVD-19 qui a causé des milliers de perte en vies humaine et bousculé l’économie mondiale. « Pour limiter la propagation rapide de ce fléau, le président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo a, en date du 23 mars 2020, déclaré l’Etat d’urgence qui vient à peine d’être levé et a imposé des mesures barrières de prévention et de protection des populations que nous tous sommes appelés à respecter, au risque de voir un grand nombre de la population contaminé dans un temps record reste permanent », martèle-t-elle.

A l’en croire, les impacts et les implications de Covid-19 sont différents pour les hommes et les femmes et dans l’urgence sanitaire de cette pandémie, à l’instar de celle d’Ebola, un certain nombre d’impacts  sexospecifiques ont émergé. Il s’agit notamment de la perte du pouvoir économique pour les femmes, l’accroissement des VBG. « Dans la réponse au Coronavirus, on ne peut négliger les contributions, combien essentielles apportées par les femmes à tous les niveaux, y compris en tant qu’intervenant de première ligne. De nombreuses femmes sont en ordre de bataille, en leur qualité de professionnels de santé, femmes bénévoles et mobilisateurs communautaires, femmes gestionnaires des transports et de la logistique, femmes scientifique, médecins, développeurs de vaccins, aident familiaux et plus encore », insiste-t-elle, tout en encourageant de rester mobilisés pour combattre cette pandémie et à protéger les familles.