De l’avis de la délégation des 13 parlementaires, personnalités politiques et membres de la société civile, plusieurs fois depuis l’indépendance de la Rdc, beaucoup de problèmes rencontrés sont liés à l’organisation des élections. Et pourtant, si elles sont très bien organisées, on aura moins de problèmes et on consacrera les efforts pour avancer. Tirant l’expérience de trois propositions de lois Minaku-Sakata, cette délégation veut avoir un consensus général sur la réforme du processus électoral. Il s’agit des réformes électorales qui auront inévitablement des implications sur la constitution et fatalement qui vont occasionner la modification de certaines dispositions de la constitution.
Après le Président de la République et la CENI, la délégation des 13 parlementaires, personnalités politiques et membres de la société civile actuellement en plein lobbying sur la nécessité des réformes électorales en Rdc en prévision de la bonne tenue des élections en 2023, était cette fois-ci reçue par le Premier ministre, Ilunga Ilunkamba.
Selon le porte-parole du groupe, l'honorable Henri Thomas Lokondo qui a fait le point de cette séance, leur démarche est une initiative regroupant toutes les tendances politiques, qui vise à initier des réformes électorales pour préparer aux mieux les prochaines échéances électorales, et non un forum de dialogue pour un nouveau partage de pouvoirs
“Comme vous le savez, on a commencé à lancer notre appel depuis le 11 juillet et nous avions dit que nous devrions d’abord commencer à présenter notre cahier de charge aux chefs des institutions. On a commencé par le président de la République. Aujourd’hui on a eu le même travail avec la CENI, maintenant avec le Premier minister”, dit-il, avant d’ajouter que tout se passe bien et le Premier ministre a été perméable aux considérations prévues dans notre cahier des charges en ce qui concerne les réformes électorales qui ont des implications sur la constitution, et fatalement qui vont occasionner la modification de certaines dispositions de la constitution.
Et de poursuivre que le Premier ministre nous a encouragé pour qu’on puisse continuer et nous a félicités pour dire que c’est une première que les gens de plusieurs tendances se surpassent et voient l’intérêt supérieur de la nation. « Plusieurs fois depuis l’indépendance du pays, beaucoup de problèmes que nous avons connus sont liés à l’organisation des élections. Si elles sont très bien organisées, on aura moins de problèmes et nous le faisons pendant une période non suspecte », explique Lokondo.
Et de préciser : comme on a eu à le répéter, nous ne sommes pas un regroupement politique, nous n’avons pas un mandat institutionnel quelconque, c’est la volonté des hommes d’Etat de se réunir pour voir ce qui doit être fait pour que les élections se déroulent calmement. Et d’insister sur le fait qu’on ne préconise pas un forum, nous sommes une initiative. On a réfléchit, on a mis les idées dans le cahier des charges, on contacte tout le monde. Voilà pourquoi il y a la société civile. Il a terminé par dire que nous ne voyons que les réformes électorales. Quelqu’un qui a une idée sur les réformes, peut nous appeler et on discute. Pour lui, tout sera canalisé dans le cadre institutionnel.