Depuis un certain temps, les commissions de l’Assemblée nationale sont très actives, parce que l’objectif est de se rendre compte si le Gouvernement ainsi que les entreprises publiques de l’Etat travaillent réellement pour améliorer le social des Congolais. Hier, c’était le tour du Directeur général de la Regideso de passer dans cette commission, pour faire une évaluation en ce qui concerne la situation  pendant cette période de Covic-19, l’impact de tout ce qui est fait  à travers la ville pour donner de l’eau à la population, non seulement à Kinshasa, mais bien entendu  à l’intérieur du pays et dans toute la République.

« Il  fallait expliquer où est-ce que nous en sommes, quelles sont les difficultés et des manques à gagner, pour bien faire ce travail, parce que ça va de la vie de la population. Nous avons épinglé le problème  de manque à gagner pendant ces deux mois de la gratuité. La prise en charge revient au gouvernement. Nous leur avons dit ce que  la Regideso attend comme manque à gagner », a expliqué le Directeur général de la Regideso, avant d’ajouter que par conséquent, nous attendons l’accompagnement de l’Assemblée nationale pour permettre à la Regideso de trouver solution pendant ce temps difficile. Et de renchérir que l’Assemblée nationale nous a demandé d’élargir l’assiette et de faire en sorte que nous puissions revenir pour expliquer la situation globale de la Regideso à travers le pays, dans les milieux urbains  et semi urbains, les difficultés que nous avons, et permettre à ce que la situation puisse évoluer.

Disons que selon la commission suivi et évaluation, pendant cette période de Covid-19, la population est en train de souffrir par manque d’eau, alors que le gouvernement a décidé que les mois  d’avril et mai, que la Regideso fournisse gratuitement de l’eau à la population. « Lorsque nous avons passé le tour d’horizon dans toutes les provinces, nous nous sommes rendu compte qu’il y a de sérieux problèmes qui se posent. Voilà pourquoi nous nous sommes résolu d’inviter  le Dg de la Regideso », a indiqué l’honorable José Engbanda, président de la commission suivi et évaluation.

Et de poursuivre que les députés lui ont posé beaucoup de questions, parce que non seulement l’eau ne coule pas, dans certains quartiers il y a des délestages de trois ou quatre jours. Il a récolté toutes ces questions, il va revenir  vendredi pour nous donner des réponses. Il a été fait état que même à Goma, 60% de la population  bénéficient de l’eau, mais avec des délestages. A Nyirangongo il n’y a même pas d’eau. La situation est la même au Maniema, à Kananga, à Lisala.

N’eut été l’implication de certains députés, la Regideso allait fermer à Lisala. « Le Dg nous a parlé des promesses du gouvernement en terme d’un soutient qui n’arrive pas.  Nous verrons les réponses qu’il va nous donner. Si c’est dans le sens de l’accompagner, la commission de suivi va proposer à l’Assemblée nationale des mesures concrètes », rassure-t-il.