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Traité révisé de la CEEAC: Guillaume Mandjolo s’apprête à déposer les instruments de ratification au Parlement

La CEEAC a une nouvelle structure. De même, les Etats membres doivent contribuer au budget de cette organisation panafricaine, pour son fonctionnement optimal. C’est dans ce sens que le ministre de la communauté économique des Etats de d’Afrique centrale CEEAC se sont réunis ce mercredi 3 juin par vidéoconférence. A Kinshasa, c’est le ministre d’Etat à la Coopération internationale, intégration régionale et francophonie, Me Pépin-Guillaume Mandjolo qui a représenté la Rdc au cours de cette première journée consacrée aux aspects sécuritaire, politique  et structurel. Selon la dépêche du cabinet, les discussions ont porté essentiellement autour de l’organisation de la nouvelle structure de la CEAC, les candidatures  doivent être déposées, la sélection de ces dernières se fera par rapport aux conditionnalités du respect des contributions pour chaque Etat membre, mais aussi la ratification  du traité révisé par chaque Etat.

Réagissant pour le compte de la Rdc, le n°1 de la coopération  a estimé qu’il était indispensable de tenir compte des mécanismes de fonctionnement  de chaque secteur ayant subi des modifications inattendues, en particulier le secteur économique touché par les conséquences du covid-19. « Ces conditionnalités pour pouvoir postuler au niveau  de la nouvelle commission qui remplace le Secrétariat général. Une des conditions c’était, la ratification des statuts révisé. Le Covid-19 a empêché que les gens se réunissent. Il y a eu des restrictions, notamment au niveau de l’Assemblée nationale. Il fallait des nouvelles mesures pour donne la possibilité de ratification. Maintenant, on peut déposer cet instrument de ratification au niveau de l’Assemblée nationale et du Sénat. 2ème  élément, c’est la récession avec nos économies qui sont extraverties. On n’est pas en mesure d’exporter et par conséquent, il n’est possible d’avoir les devises et nous souffrons par rapport à cette situation. Tous les paiements  sont en retard, ce qui fait que nos contributions sont touchées », explique-t-il. Le ministre a fait voir que la Rdc c’est le locomotive  de la CEEC, il serait délicat qu’on ne puisse pas être  parmi les pays qui ont été retenus pour participer à cette compétition. Et notamment, ratifier le traité, sans oublier que nous sommes parmi les premiers pays fondateurs de la CEEAC. Ouverte hier mercredi 3 juin, cette réunion se clôture aujourd’hui le 4 juin. L’aspect technique du secteur  financier et économique, de la santé sera au centre de cet échange.



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