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Gouverneur du Nord-Kivu de 2007 à 2019: Julien Paluku cité injustement dans le rapport GEC

Le dernier rapport du Groupe d'Études sur le Congo (GEC), citant malencontreusement Julien Paluku parmi les souteneurs de la guerre en Rdc, continue de défrayer la chronique. Tout observateur averti constatera que GEC est tombé dans le piège des militants des partis politiques devenus ses enquêteurs pour nuire à ceux qui émergent.  Pour preuve, il suffit  de voir le profil de ceux qui ont été les premiers acteurs dans les réseaux sociaux à accéder à ce rapport et qui aussitôt l'ont diffusé. Ainsi, par ce rapport, ces militants pensent créer un  équilibre en citant aussi Julien Paluku comme acteur de l'insécurité au Nord-Kivu, à l'instar d'autres régulièrement cités.

Et pourtant, ceux qui ont suivi la situation de l'Est de la RDC savent que de 2007 à 2019, Julien Paluku, alors Gouverneur, est monté sur tous les toits pour dénoncer les velléités de déstabilisation de l'Est de la Rdc. Plusieurs missions du Gouvernement, de la communauté internationale et des organisations régionales sont passées au Nord-Kivu pour encourager ce jeune Gouverneur considéré en son temps comme un des  braves  hommes que cette province ait connus.  La mémoire peut nous rappeler les instants décisifs du CNDP de Laurent Nkunda, les menaces de Bosco Ntaganda, du Colonel Makenga, de Vianney Kazarama avec l'avènement du M23. A côté de ces mouvements insurrectionnels, il faut également noter les menaces permanentes des FDLR, des Mai-Mai de tous les noms (Raiya mutomboki, Mazembe, NDC Cheka, NDC-Renové, Shetani, Charles, Corps du Christ, Saperita, Lafontaine..). Et comme si cela ne suffisait pas, en octobre 2014, une nouvelle série de massacres a commencé dans la région de Beni.  Aujourd'hui, on en compte des milliers des personnes décédées et/ou enlevées par les éléments de L'ADF.

Pendant tous  ces temps difficiles, les Congolais de tout bord ont appris à connaître un Gouverneur, toujours aux côtés de sa population pour mobiliser celle-ci à soutenir les efforts d'éradication de tous les groupes armés locaux et étrangers.  Les audio, les images, les témoignages sur l'engagement citoyen de Julien Paluku sont disponibles.

Le rapport du GEC élaboré à ce jour par les militants des partis politiques de l'espace Beni-Butembo est vide de contenu car il est mis à l'épreuve des faits qui sont toujours têtus. Les militants qui l'ont élaboré citent Julien Paluku, n'indiquent  ni les noms des militaires que l'ancien gouverneur aurait encouragés, ni les unités des forces armées.

Etait-ce le Chef d'état-major Général, le commandant zone de défense, le commandant du secteur opérationnel, le commandant de région militaire, le commandant de régiment,  le commandant de bataillon, le commandant de compagnie,  de peloton ou de section? Le Gouverneur était il devenu le commandant suprême pour organiser les manœuvres des forces de défense et de sécurité? Quels sont les textes légaux ou réglementaires confiant ces genres de missions à un Gouverneur? Dans quelles circonstances de lieux Julien Paluku aurait-il rencontré ces commandants des forces de défense et de sécurité? Où sont passés les principes de neutralité, de sincérité, où est passé le professionnalisme des chercheurs? Voilà autant d'insuffisances  qui dénotent un rapport du GEC teinté de visée politique pour saper l'honneur d'un des acteurs qui ont marqué positivement l'histoire récente du Nord-Kivu.

Un rapport à retirer de la circulation

En effet, les militants qui se sont fait recruter par GEC sont connus de tous dans le Nord-Kivu. Il est ridicule pour un Congolais digne de saper l'image de son pays contre 100 dollars reçus mensuellement au service de certaines officines. La prestigieuse université de New York qui utilise GEC dans ses recherches devra se raviser au risque de voir les résultats de ses recherches sur la Rdc régulièrement remis en cause.

Au demeurant, confronté à la réalité sur terrain et aux faits qui sont têtus, le rapport du GEC indexant Julien Paluku ferait mieux d'être détruit, car il n'est assis sur aucun élément ni document de conviction. Par ailleurs, les organisations qui mènent des enquêtes comme GEC doivent se rassurer que les enquêteurs qu'ils choisissent et utilisent sont eux-mêmes indépendants ou alors au service des organisations et officines politiques comme c'est le cas dans ce rapport.

Aux responsables de GEC de revenir au Nord-Kivu et de mener d'abord des investigations sur leurs enquêteurs. Ils comprendront beaucoup de choses et retireront certains de leurs rapports de la circulation. Et dans ce cas, Julien Paluku n'attendra  plus que des excuses de la part du Groupe d'Études sur le Congo(GEC). Honnêteté scientifique oblige !



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