En Rdc, tout le monde doit combattre tous ceux qui œuvrent à réaliser le rêve insensé et machiavélique des ennemis du peuple congolais et de l’Afrique, d’assister à une bataille rangée entre le FCC et CACH. Se serait, à en croire l’Ambassadeur André-Alain Atundu qui paraphrasait Franco « melesi bapesa na mbwa ». Pour lui, celui qui a évité au peuple congolais la guerre postélectorale, a redonné au peuple congolais la foi en son destin, offre le FCC pour accompagner le président Tshisekedi, mérite un peu de considération et un minimum de respect. Ainsi, pense-t-il, pour la réussite du mandat du président Tshisekedi, il n’est pas nécessaire, comme le préconisent certains talibans et tartuffes proches du CACH de vilipender Kabila et ses réalisations, pour espérer faire mieux.
Devant une brochette de journalistes, l’Ambassadeur André-Alain Atundu, Communicant du Front Commun pour le Congo (FCC) et PCA de Snel SA, a donné sa lecture de l’environnement politique ponctué de pollutions de toutes sortes. C’est ainsi qu’il a fustigé les attaques contre le président de la République honoraire, par ceux qui oublient le rôle qu’il a joué et continue à jouer dans ce pays. Il a aussi constaté que la suractivité judiciaire actuelle pourrait avoir des conséquences physiques et psychologiques sur le corps judiciaire, les avocats et mêmes les justiciables. Il constate aussi une sorte de remake du plan d’instauration d’un état d’exception pendant 2 ans avant les élections générales.
Dans un discours plus que clair devant les médias, Atundu indique qu’en tant que force principale et fer de lance de la coalition, le FCC doit être le gardien du temple et exercer une vigilance proactive sur les fondamentaux de l’Accord FCC-CACH, à savoir respecter la constitution et l’accord de gouvernance pour le développement du pays, l’épanouissement du peuple et la souveraineté de l’Etat. Et de constater que la peur et la violence médiatique inoculées au sein de notre population par les adeptes de la haine sociale, risquent de paralyser les cadres capables de gérer les institutions, la crise et le pays et de précipiter le Congo dans le gouffre.
Pour lui, les partenaires qui passent leur temps à se plaindre de l’existence de la coalition FCC-CACH ou qui dépendent leur énergie à ramer à contrecourant de la volonté du peuple, ne font pas œuvre utile. « Donc, chers amis et partenaires du CACH, vous n’avez aucune raison valable de vous plaindre de notre coalition, parce que c’est vous, au même titre que nous du FCC, qui êtes solidairement responsable de ce que nous sommes, c’est-à-dire une plateforme des nationalistes au sommet de l’Etat avec la mission de vouloir et d’agir au nom de notre peuple », explique le PCA de Snel SA, avant d’ajouter que le peuple congolais jugera la coalition en fonction des actes et comportement de gouvernement qui apporteront des changements notables dans la vie de la nation et des populations.
L’idée de l’Etat d’exception hante toujours certains congolais
Dans son exposé, l’Ambassadeur André-Alain Atundu note que la suractivité de la justice doublée de la pression des médias, des réseaux sociaux, bref de l’opinion tant nationale qu’internationale qui accorde une urgence médiatique, risque de pousser les magistrats à s’affranchir des règles de droit, notamment le respect des procédures et de la hiérarchie, ainsi que le recours à l’intime conviction. « Par ailleurs, la suractivité judiciaire pourrait avoir des conséquences physiques et psychologiques sur le corps judiciaire, les avocats et mêmes les justifiables (…)». Suivre allégrement cette voie, prévient-t-il, introduit malencontreusement le pouvoir judiciaire dans les méandres du monde politique et du populisme où des personnages aigris particulièrement actifs cherchent par tous les moyens à conduire le président Tshisekedi en vue de créer une situation d’urgence ou d’exception, restrictive des libertés constitutionnelles, en paralysant les institutions, en jetant dans la poubelle l’Accord de gouvernance FCC-CACH, facteur de l’alternance pacifique au sommet de l’Etat et de la coexistence pacifique entre deux groupes de nationalistes.
Ça serait alors un remake du plan d’instauration d’un Etat d’exception pendant deux ans avant les élections générales. Et en tout état de cause, tranche-t-il, il serait judicieux que le président Tshisekedi et le sénateur Kabila échangent chaque fois que de besoin, quel que soit le domaine, n’en déplaise aux devins de malheur.