Les chefs des confessions religieuses choisis pour la gestion du fond national de solidarité contre le Coronavirus sollicitent l'ajout d'un conseil consultatif dans l'ordonnance leur nommant par le chef de l'État. La décision avait été prise le vendredi 24 Avril dernier au cours de la toute première réunion présidée par son coordonateur et vice-président de la cenco, le cardinal Fridolin Ambongo. Après analyse des modalités de leur implication directe dans la gestion au quotidien de ces fonds publics destinés à la lutte contre le covid19, ces leaders religieux se sont rendus compte de l'incompatibilité de cette charge au regard de leur statut de chefs spirituels. Tout en réitérant leur accompagnement dans la riposte contre le Coronavirus, le président et vice président de ce comité qui étaient donc reçus jeudi 30 Avril par le chef de l'État, ont sollicité la modification de certaines dispositions de ces ordonnances du 21 Avril, en y ajoutant un conseil consultatif composé des techniciens crédibles pour gérer ces fonds. Eux à leur tour, n'assureront que le suivi régulier. Il faut dire que leur proposition était saluée par Félix Tshisekedi. La restitution de cette nouvelle a eu lieu ce vendredi 01 Mai par le secrétaire général de la Cenco, abbé Donatien N'shole.