Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a eu une séance de travail le Lundi à la Cité de la N'sele, avec les membres de la commission qu'il avait instituée, il y'a deux semaines, pour s'enquérir de la situation d'insécurité qui prévalait dans le grand Katanga.
Le Vice-premier ministre et ministre de l'intérieur, Gilbert Kankonde, qui a conduit la délégation, a fait savoir qu'ils sont venus présenter le rapport de leur mission à la Haute autorité du pays, commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo ( FARDC) et de la Police nationale congolaise ( PNC), pour tirer au clair la situation qui prévalait dans cette partie de la République.
Il a précisé que le chef de l'État était préoccupé par le taux de criminalité dans les grandes villes du Katanga, où des criminels opéraient sans être inquiété, défiant les patrouilles mixtes des agents de l'ordre FARDC-PNC.
En outre, les événements malheureux du 28 Mars causés par les hommes de Gédéon Kyungu ont fait que la mission arrive sur terrain et en faire rapport au commandant suprême de nos forces armées et de la police nationale, a précisé le vice-premier ministre Gilbert Kankonde.
Pendant deux semaines, la commission a auditionné, écouté et recherché les causes de tous ces méfaits en vue de rétablir les responsabilités de tout un chacun.
S'agissant de l'acte posé par les adeptes du chef de la secte mystico- religieuse Bundu Dia Mayala, il l'a qualifié d'intolérance, car dit- il, il s'est permis de donner des ultimatums à l'État avec des revendications et velléités en demandant que tous les non originaires du Kongo central quittent " son territoire".
Pour le VPM Gilbert Kankonde, sur ce point, Bundu Dia Mayala se met en marge de la loi et des principes sur lesquels est fondée notre République. Et là, l'État et les forces de l'ordre vont rétablir l'ordre républicain, a-t-il conclu.