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En mémoire des 12 millions des morts victimes de l’agression rwandaise : F. Tshisekedi à Kisangani pour la GENOCOST

C’est ce mercredi 1er aout 2024 que le Président de la République démocratique du Congo, Félix Antoine  Tshisekedi foule le sol de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo, pour participer à la commémoration des victimes de la guerre d’agression rwandaise au Congo. La date du  2 août 1998 en est le symbole. En prélude de cet événement, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemin Shabani, séjourne depuis, dimanche dernier dans la région avec une forte délégation gouvernementale, pour assurer le bon déroulement de cette activité. A Kisangani, ce membre de gouvernement accompagne  le président de la République, Félix-Antoine  Tshisekedi, pour la   commémoration  le 2 août 2024, de  la journée en mémoire de toutes les victimes des guerres par procuration imposées à la RDC via la main séculière du Rwanda  qui ne cesse de manipuler des groupes armés sous masques des rebellions. 

 

« Le président de la République sera ici. Nous allons ensemble commémorer la journée en mémoire de toutes les victimes des guerres qui nous ont été imposées, » a déclaré Shabani, en équipe d’avance dans le chef-lieu  de la province de la Tshopo.

 

Initiée il y a plus de dix ans par la plateforme CAYP, la commémoration du GenoCost, également connue sous le nom de "Génocide des Congolais", vise à lutter contre le silence, la minimisation, le déni de justice et l'oubli concernant les crimes graves commis en RDC. Cette tragédie a entraîné plusieurs millions de victimes. La commémoration sensibilise et mobilise l'opinion congolaise et internationale en faveur du droit du peuple congolais à la vérité, à la justice, aux réparations et à la prévention de la répétition de tels crimes.

La commémoration du 2 août est un moment de recueillements et de mémoire pour honorer les victimes d’un conflit qui a marqué profondément la République démocratique du Congo. La guerre d’agression, commencé en 1998, a causé de nombreuses pertes en vies humaines et des souffrances incalculables des populations touchées. L’arrivée du président Tshisekedi à Kisangani est un signe de compassion pour les habitants de la Tshopo, qui voient en cette visite un symbole fort de solidarité et de soutien de la part de plus hautes autorités de l’État.

 

Le gouvernement a adopté la cause de la  plateforme CAYP et la date du 2 août sera déclarée chômée et payée sur toute l'étendue du territoire national, selon Chantal Chambu Mwavita, Ministre des Droits Humains. Conformément aux dispositions de la Loi n°22/065 du 26 décembre 2022, fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection et à la réparation des victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, Félix Tshisekedi avait lancé, pour la première fois, la commémoration du génocide congolais le mercredi 2 août 2023 à Kinshasa.

 

Engagement pour la mémoire et la justice

 

D’après le Chef de l’État, le 2 aout est une date spéciale pour la mémoire collective de la nation et du peuple de la République démocratique du Congo. La journée commémorative du Génocide congolais est avant tout un geste de respect et d’hommage à tous ceux qui ont perdu la vie dans les conflits en RDC.

Pour Félix Tshisekedi, la date du 2 août représente un jour spécial pour la mémoire collective de la nation et du peuple de la République démocratique du Congo. La journée commémorative du génocide congolais (GENOCOST) est présentée comme un geste de respect pour rendre hommage à tous ceux qui ont perdu la vie dans les conflits en RDC.

L'année dernière, le Dr Denis Mukwege avait salué l'institutionnalisation de cette commémoration, tout en déplorant le manque de volonté politique au sein de l'administration actuelle pour mettre fin au pillage des ressources et garantir les droits des victimes à la justice, à la vérité, aux réparations et à la non-répétition des crimes internationaux. Il a souligné que le génocide congolais se poursuit au quotidien et a appelé à des réformes profondes pour une meilleure gestion des ressources, un état de droit garantissant la sécurité et la souveraineté populaire, ainsi qu'un tribunal international pour la RDC et des chambres spécialisées pour juger les responsables de ces crimes.



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